L’Atalanta n’a pu ramener qu’un point de son déplacement au Hellas Verone (1-1). Un match dominé mais dans lequel les joueurs de Gasperini ont semblé moins à l’aise que ces dernières semaines.
Après plusieurs semaines à enchaîner les belles prestations, les joueurs de l’Atalanta n’ont pu faire mieux que match nul, à Vérone, 9ème de série A. Après avoir ouvert le score, on s’est dit qu’ils allaient, comme d’habitude, dérouler. Finalement, ils ont été rejoints et n’ont pas réussi à reprendre l’avantage.
Dans ce match, on aura vu des joueurs bergamasques dominateurs mais moins tranchants que lors des derniers matchs. Malgré cela, ils se sont créés de nombreuses occasions, mais là aussi, par rapport aux matchs précédents, ils ont manqué d’efficacité. En symbole, cette double occasion manquée par Zapata, par ailleurs buteur, qui va échouer deux fois de suite sur le gardien de Vérone. Même leur pressing, habituellement intense a été fait avec moins de vigueur, de densité.
En face, les joueurs de l’Hellas ont réussi à se procurer de belles occasions, sur coups de pied arrêtés, mais aussi dans le jeu. Pour cela, ils ont produit un match sérieux où ils se sont surtout appliqués sur les premières relances pour sortir du fameux pressing adverse.
Un pressing moins intense
Comme lorsque l’Atalanta marquait les esprits, on n’a jamais dit que c’était la meilleure équipe du monde, on ne fera pas l’inverse au premier faux pas. Mais il peut y avoir quelques explications à la prestation du jour.
Rares sont les équipes capables d’enchaîner dix très belles prestations consécutives, et c’est normal. Ensuite, les joueurs de Gasperini ont mathématiquement validé leur billet pour la prochaine Ligue des champions (il faudrait que le Roma gagne ses 6 dernières rencontres et que l’Atalanta perde ses cinq prochains matchs), ce qui amène un petit relâchement.
Enfin, et ça demandera confirmation dans les prochaines semaines, après trois mois d’arrêt et un enchainement de matchs tous les trois ou quatre jours, il n’est pas impossible que les partenaires de Papu Gomez souffrent physiquement.
Il reste en tout cas cinq rencontres de Serie A à disputer pour la Déa, avant de bénéficier de 10 jours sans match puis d’affronter le PSG.
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