On July 4, 2017. / AFP PHOTO / GEOFFROY VAN DER HASSELT
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La période de transition

Actuellement en vacances, les joueurs parisiens profitent forcément des plaisirs de la vie. Cependant, avec une reprise de l’entraînement programmée au 8 juillet 2019, il est hors de question d’arriver hors de forme. Au contraire, il faut profiter de ces vacances et de tout l’été pour maintenir son niveau de performance et même l’améliorer. Dans le monde du sport de haut niveau, les vacances correspondent à la période de transition.

D’une saison à l’autre

La période de transition (ou période post-compétitive) fait référence au passage d’une saison à l’autre. Dans la plupart des championnats européens (tels que la Ligue 1), elle correspond aux mois de juin et juillet. Cependant, selon les championnats et les sports concernés, la période de transition ne commencera pas au même moment de l’année et n’aura pas la même durée. Il peut même y avoir plusieurs périodes de transitions, la même année, dans certains sports.

Un tournant crucial qui conditionne la forme physique du joueur pendant la saison

Cette période peut aboutir à deux résultats. Le premier est la promesse d’une amélioration des capacités physiques du joueur. La deuxième est la stagnation, voire la régression de ces mêmes capacités.

 Le résultat dépendra de la compétence du sportif à gérer au mieux ce moment de l’année. Rien de mieux qu’un exemple pour figurer les choses : si l’on considère qu’un sportif aura mis 11 mois à augmenter ses capacités physiques (musculaire, énergétique, endurance, ventilation, vivacité) de 30%, il perdra l’intégralité de cette augmentation au bout d’un mois d’inactivité.

Pour la réussir, il faut trouver l’équilibre entre le repos sans pour autant engendrer une inactivité physique. Les programmes d’entraînement post-saison du staff parisien ont cet objectif.

L’importance du repos

Au PSG, les saisons atteignent aisément les 50 matchs. Après des semaines d’efforts intenses, le repos est essentiel. Et il concerne le volet physique mais aussi le volet mental. Certains joueurs l’oublient, et enchaînent les sorties nocturnes, les veilles tardives et les nuits courtes. Sans un repos optimal sur tous les plans, l’organisme débutera la saison en étant fatigué. Et au lieu de progresser durant la saison, on essaiera plutôt de retrouver les performances physiques de la saison dernière. On aboutit donc à un déclin physique précoce au fil des saisons. Malheureusement, Ronaldinho peut en témoigner ….

 

Le repos ne signifie pas désentraînement

Dans le sport, tout est réversible. Et les capacités physiques ne dérogent pas à cette règle.  De cette manière, on estime qu’une inactivité supérieure à une semaine engendre une décroissance importante des performances physiques d’un joueur.

Cela se traduit par :

-une diminution de la capacité de l’organisme à stocker le sucre (sous forme de glycogène) pour les efforts répéter.

-une diminution d’oxydation des acides gras : on peut se servir moins efficacement du gras comme source d’énergie, on devient donc dépendant des glucides.

-une diminution de l’activité des enzymes oxydative : elles sont à la base de la production d’énergie,  cette baisse est synonyme de capacités énergétiques réduites.

– une diminution du nombre, du volume et du diamètre des fibres musculaires : menant à une baisse de la force musculaire, de la tonicité, des capacités d’appuis etc.

C’est pour les raisons ci-dessus, que chaque joueur part en vacances avec un programme d’entraînement (fourni par le staff) basé sur le repos et l’entretien physique. Chacun de ces programmes est adapté au joueur, à son poste et à ses faiblesses.

 

On souhaite à nos parisiens de réussir au mieux cette période de l’année, cela nous permettrait à tous de « rêver plus grand » …

 

                                                                                                                                                                    Source : rtl.fr

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