Grande Unaï !
Une telle semaine sur la planète football ne pouvait pas se conclure sans une énième qualification d’Emery en finale d’Europa League, décidément sa compétition. Oui ce n’est pas la grande, celle aux grandes oreilles et c’est de toute façon l’argument qui ressortira chez les anti-Emery. Mais a-t-on le droit d’aimer Unaï Emery comme on aime Pochettino et tant d’autres entraîneurs qui à travers leur humilité et leur travail dégagent une forme de romantisme qu’on aime tant dans ce sport.
Unaï Emery n’est pas le meilleur, il ne fait même pas partie des cinq meilleurs. Mais dans ces temps sombres où la question de se séparer de la légende Cavani se pose vraiment, voir Unaï Emery triompher procure une forme de satisfaction qui s’inscrit dans les valeurs d’un football que l’on aime, n’en déplaise à ceux qui adoptent une posture détestable à son égard.
Cette semaine, le football a gagné, Unaï a gagné et c’est bien ça le plus important.