Après Mbappé et Kurzawa, le PSG compte un nouveau blessé et pas des moindres : Marco Verratti. Même s’il faut attendre 72H pour confirmer la gravité de sa blessure, la préparation de l’Atalanta se complique vraiment.
Chaque saison, l’histoire se répète. Chaque saison, le PSG est privé d’un élément important dans les matchs qui comptent. Cette année, le COVID est venu s’en mêler, stoppant le football pour plusieurs semaines juste après la qualification face à Dortmund. Puis, les autres « grands » championnats ont repris, mais pas la France. La FFF a tout stoppé, actant les classements, mais a quand même décidé de faire jouer les deux finales des coupes nationales.
Le PSG a alors décidé de reprendre la saison le 22 juin, de se servir des matchs face à l’OL et Saint-Etienne comme des rencontres de préparation tout en essayant de les gagner. Ils ont rempli le contrat en remportant les deux coupes, mais la prolongation face aux lyonnais n’était pas prévue au programme. Kurzawa, Icardi, Silva ont tous ressenti une gêne musculaire, voire plus pour l’international français, d’ores et déjà forfait pour le quart de finale de C1.
Ce mercredi, en fin de journée, une on apprenait que Marco Verratti, victime d’un coup violent au mollet dans un choc avec Choupo–Moting. Le club communiquait dessus en annonçant « une contusion importante du mollet droit ayant entraîné un dommage musculaire, dont le club précisera l’évolution dans les prochaines 72h ».
On attendra les examens complémentaires et le diagnostic final, mais de nombreux médias, mais aussi Thomas Tuchel se montraient plutôt pessimistes quant à la participation du petit hibou au match face à l’Atalanta.
Quel milieu face à la Déa ?
Le staff du PSG risque donc de devoir trouver son trio du milieu face aux bergamasques. On le sait, sans Verratti, la sortie de balle sera moins bonne, moins fluide, il faudra donc faire autrement. Marquinhos devrait donc être aligné devant la défense. Il reste alors deux places pour trois joueurs : Gueye, Paredes et Herrera.
Idrissa Gueye est le milieu le plus utilisé par Tuchel en Ligue des champions. Même s’il a des lacunes dans la sortie de balle, son activité et sa combativité plaisent à son coach. Il devrait donc tenir sa place.
La dernière place se jouera donc entre l’Argentin et l’Espagnol. Paredes a pour lui un bon jeu long et de l’impact, voire du vice. Ça fait un moment qu’il est plutôt bon dans les rencontres qu’il dispute, mais dans un milieu à deux. Quand on se souvient de ses prestations à son arrivée, dans un milieu à trois, ça n’a rien à voir. De plus, alors qu’il évolue régulièrement en récupérateur, s’il joue mercredi, ce sera en relayeur.
Pour Herrera, la donne est différente. Quand il joue, il montre des qualités de combativité, mais aussi dans le jeu court. Le problème, c’est qu’il a trop souvent été blessé pour pouvoir juger réellement de son apport, de son niveau. La différence avec Paredes, c’est que relayeur, c’est un poste qu’il connait et qu’il maitrise. Assez pour devancer l’Argentin, voire le Sénégalais ?
Parce que oui, même si Idrissa Gueye part avec une longueur d’avance, peut-on imaginer une surprise avec un milieu Marquinhos – Paredes – Herrera ? Ce milieu aurait l’avantage d’avoir une qualité technique supérieure et donc plus de chances de sortir des pressings italiens, et on sait que ce sera une des clés du match.
Ibrahimovic, Motta, Verratti, Neymar, la liste est longue des joueurs qui ont manqué les grands matchs du PSG. Même sans Mbappé ni Verratti, le PSG doit être capable de battre l’Atalanta. Les Parisiens ont, semble-t-il, fait un pacte, entre eux : Tout donner et ne pas avoir de regret. A eux de mettre en œuvre leur pacte dès mercredi.