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La Bundesliga : l’eldorado de nos titis

Alors que la Ligue 1 et la Ligue 2 sont souvent dénigrées en termes d’attractivité, la formation française est reconnue par tout le monde. Plus particulièrement en Bundesliga.  

 

Lorsqu’il s’agit de décrire la Ligue 1, on entend souvent parler de 0-0, de matches tristes, sans occasions. Un championnat plus physique que technique. Au contraire, le monde du football est unanime quand il s’agit de parler de la formation française. C’est donc logiquement que les clubs allemands viennent piocher dans notre pays.

 

Manque de temps

Depuis toujours, les dirigeants parisiens achètent des joueurs confirmés dans le but d’obtenir des résultats immédiatement. Au détriment des jeunes talents formés au club. Impossible d’emmagasiner de l’expérience avec l’équipe première, ces derniers s’impatientent et vont donc la chercher ailleurs. Et que dire depuis l’arrivée du Qatar à la tête du club de la capitale et les gros transferts effectués depuis 2011. C’est dans cette optique que Moussa Diaby a rejoint Leverkusen il y a quelques jours pour 15 millions d’euros. Avant lui, Jean-Kevin Augustin avait signé à Leipzig pour 13 millions en 2017. La même année, Dortmund était venu chiper Dan-Axel Zagadou à Paris, un cas plus préoccupant pour le club qui a vu filer gratuitement un espoir. Les dirigeants de Leipzig continuent de lorgner sur nos titis et ont dans le viseur Christopher Nkunku, représenté par José-Karl Pierre-Fanfan, ancien joueur parisien, ainsi que Stanley Nsoki.

 

Un bon choix

Lorsqu’on parle de Bundesliga, on parle de matches ouverts, plaisants avec de magnifiques stades plein à craquer et de très belles infrastructures. Contrairement à la culture française, les clubs allemands ont le cran de faire jouer les jeunes joueurs. Il n’est aucunement question d’âge ou de CV. Celui qui mérite de jouer sera sur le terrain. Une mentalité assez différente. C’est parfait pour les jeunes, ça réussit souvent, donc ça attire encore plus. Le meilleur exemple n’est autre qu’Ousmane Dembélé. Débarqué à Dortmund en provenance de Rennes en 2016, l’international français alors âgé de 19 ans s’est tout de suite imposé dans le 11 des jaunes et noirs. Depuis, plusieurs espoirs lui ont emboité le pas. Benjamin Pavard (Stuttgart), Abdou Diallo, Jean Philippe-Mateta  et Moussa Niakhaté (Mayence), ou encore Ibrahima Konaté (Leipzig) et Michaël Cuisance (Borussia Mönchengladbach) s’épanouissent dans le championnat allemand.  Autre argument pour attirer les jeunes pépites, et non des moindres, plusieurs entraîneurs en poste en Bundesliga proviennent des centres de formation. Ils sont donc habitués à côtoyer les jeunes joueurs et à leur faire confiance. Thomas Tuchel était passé de l’équipe junior de Mayence à l’équipe professionnel.

Un championnat de premier ordre, de belles ambiances dans tous les stades, des terrains de qualités, des entraîneurs qui n’hésitent pas à faire confiance aux jeunes joueurs : autant d’atouts qui  font que les jeunes joueurs choisissent la Bundesliga.

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