Vainqueur de la rencontre qui l’opposait à l’Atlético de Madrid, le RB Leipzig se qualifie pour les demi-finales de la Ligue des champions au terme d’une rencontre qu’il a dominée. Ce sera donc l’adversaire du PSG mardi 18 août à 21H.
RB Leipzig face à l’Atletico, c’était l’outsider face à un habitué du dernier carré et qui avait participé à deux finales en 2014 et 2016 et vainqueur de l’Europa League 2018. C’était aussi une opposition entre deux entraineurs aux conceptions du jeu totalement différentes.
D’un côté Diego Simeone, son 4-4-2 immuable, son bloc équipe compact dans lequel les joueurs font beaucoup d’effort, sont d’abord là pour bien défendre, mettre de l’agressivité, et se projeter rapidement. En face, Julian Nagelsmann, 33 ans, aucun passé de joueur pro mais qui a sauvé Hoffenheim de la descente alors qu’il n’avait que 28 ans, qui a amené ce même club à sa première participation en Ligue des champions avant de rejoindre Leipzig.
Hier soir à Lisbonne, on a vu ce qu’on attendait, un Leipzig qui a joué son jeu, pris les choses en main, dominé, et un Atletico solide et capable de s’en sortir sur des contres express. A la pause, le score est de 0-0.
Mais dès le retour des vestiaires, Olmo, bien servi par l’infatigable Sabitzer ouvrait le score. Simeone, pour réagir, lançait Joao Felix. Dès les premiers ballons, on se demande alors pourquoi il n’était pas sur le terrain plus tôt. En tout cas, c’est lui qui va provoquer puis transformer le penalty. Un partout, on a l’impression alors que le scenario madrilène va se répéter inlassablement : dominé, mené, mais assez costaud mentalement pour renverser la situation. Mais pas cette fois.
Leipzig continue de jouer vers l’avant, de pousser. Dans son coaching, Nagelsmann ne fait aucun changement pour tenir mais bien pour aller chercher la victoire. Et ça va payer. En fin de rencontre, Adams, servi par Angelino, voit sa frappe déviée battre Oblak. Leipzig s’impose et verra les demi-finales pour la première fois de son histoire.
Leipzig, c’est costaud
Leipzig, ce n’est pas le nom le plus bling-bling des demi-finales, mais c’est un club en pleine progression. Si on osait une comparaison le RB Leipzig c’est l’Atalanta en version améliorée.
Défensivement, c’est plus costaud et plus solide. Upamecano réalise une belle saison, bien accompagné par les Angelino, Klosterman ou Mukiele. Et à la différence des Italiens, cette équipe est capable de jouer à trois défenseurs axiaux ou à quatre. Ces joueurs sont bien meilleurs défenseurs que Toloï ou Palomino, mais sont aussi plus rapides avec une bien meilleure gestion de la profondeur.
Au milieu, Haïdara, Sabitzer, Olmo ou encore Adams, ce sont des joueurs travailleurs mais qui savent se projeter rapidement. Parce que la force de Leipzig, ce sont ses transitions, très rapides, notamment défensives – offensives.
Devant, Nkunku, l’ancien titi réalise une excellente première saison avec notamment 15 passes décisives en Bundesliga. Même si le RB a perdu Werner, parti à Chelsea, il possède avec Poulsen, Schik, ou Forsberg, des joueurs très intéressants.
Mardi, à 21H, à l’Estadio Da Luz, le PSG affrontera l’équipe allemande pour un rendez-vous historique : le vainqueur se qualifiera pour la première finale de Ligue des champions de son histoire. La tension va monter doucement mais sûrement.
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