En cette trêve internationale, Sergio Ramos a repris l’entrainement collectif. Une bonne nouvelle qu’il faut savourer tout en étant encore un peu patient.
Depuis sa signature, il y a eu l’excitation, l’attente, la déception de le voir rechuter et même l’idée que, finalement, il ne porterait jamais le maillot du PSG. On en est encore un peu loin, mis Sergio Ramos a enfin intégré les entrainements collectifs et l’espoir de le voir évoluer avec le maillot du club de la capitale reprend de l’ampleur.
L’espagnol a vécu une année 2021 compliquée avec des blessures, une opération du genou, des rechutes et n’a participé qu’à trois rencontres, toutes avec le Réal Madrid. Depuis qu’il a signé au PSG, l’espagnol a du trop forcer pour être prêt et c’est toujours un problème.
Quand ils reviennent de blessures importantes, les joueurs ont tendance à abuser des séances individuelles athlétiques pour rattraper le temps perdu. Or, le corps humain ne fonctionne pas comme ça. Le repos est important mais aussi la progression et la montée en puissance des séances. Quand ils en font trop, non seulement la fatigue crée un risque de blessure, mais l’autre problème c’est qu’ils compensent là où ils ont une douleur. Ils créent alors un déséquilibre et il n’est pas rare qu’un joueur blessé au genou gauche se retrouve à accumuler les blessures au niveau de la cuisse ou du mollet côté droit, celui qui prend le poids du corps pour soulager la jambe blessée.
De retour avec ses coéquipiers, la prochaine étape sera de progresser désormais avec le ballon, les duels, l’adversités, nouvelles contraintes après avoir travailler individuellement. Pochettino va devoir maitriser et gérer le joueur pour qu’il ne brûle pas, encore une fois, les étapes.
Ne pas être trop pressé
Même si personne n’est fan de la trêve internationale, elle tombe à pic pour l’ancien madrilène. Les joueurs présents ont le temps de travailler puisque le prochain match aura lieu le 20 novembre prochain pour la réception de Nantes, soit dans neuf jours.
Si tout va bien d’ici-là, la marche suivante sera de reprendre la compétition. Là aussi, le coach parisien aura un rôle important. Par exemple, contre Nantes, Ramos peut très bien démarrer mais il ne devra pas jouer plus d’une heure, l’idéal étant même de ne jouer qu’une mi-temps. Viendra ensuite le déplacement à City, à Saint-Étienne, la réception de Nice puis le déplacement à Lens.
Si on devait établir le programme idéal, Ramos jouerait une mi-temps face à Nantes, rejouerait au moins une heure à Saint-Étienne, entrerait en cours de jeu face à Nice si le score est à l’avantage des parisiens puis serait titulaire à Lens. On ne sait jamais comment un match va se dérouler mais dans le cas de l’espagnol, et pour un retour en cours de saison, le staff doit prévoir un programme et s’y tenir, quel que soit le ressenti du joueur. L’important n’est pas qu’il joue tout maintenant mais qu’il soit prêt et compétitif quand les matchs importants vont arriver, donc à partir de février.
Enfin, il ne faut pas attendre de Ramos qu’il soit immédiatement, le leader, le patron. Quel que soit son palmarès et son aura, un joueur a besoin de montrer son niveau sur le terrain avant de pouvoir être écouté, de gagner une légitimité envers ses coéquipiers. Il faudra donc attendre que l’espagnol réalise quelques bons matchs avant de devenir le leader que tout le monde attend.
Tout cela, c’est dans l’idéal. Ce qui est sûr c’est que si son retour se confirme et que les blessures le laissent tranquille, le PSG devrait gagner en solidité défensive, un secteur qui ne donne pas satisfaction depuis le début de saison.
crédit photo : PSG
