Alors Edi, Plutôt Nacional ou Peñarol ?
En Uruguay on ne plaisante pas avec la rivalité. Deux clubs s’opposent à Montevideo : Peñarol et Nacional, mais malheureusement pour eux, Edinson Cavani a évolué au sein des deux formations. Quant à savoir laquelle est sa préférée, le débat fait rage, surtout à l’heure où l’attaquant pourrait rentrer chez lui…
Si Cavani retourne en Uruguay, ça sera pour évoluer du côté de Peñarol, parole de son capitaine Cristian Rodríguez. Toutefois, même si l’envie de l’accueillir ne manque pas du côté des fans, pas sûr qu’Edinson Cavani partage le même enthousiasme.
Le président du Nacional a quant à lui récemment contacté Walter Guglielmone, frère et agent du joueur, afin de se renseigner sur les projets du numéro 9 et la réponse fut claire : un retour cet été est inimaginable, mais quand on est fan, on sait être patient et un « pas pour l’instant » peut vite être interprété comme un « pourquoi pas plus tard », surtout qu’Edi n’a pas dit non techniquement…
Peñarol avant tout ?
Parfois, certains débats n’ont pas lieu d’être. Lors d’une émission TV, Cavani a reconnu être fan de Peñarol, ça serait d’ailleurs une histoire de famille, car du côté de son père, comme de celui de sa mère « Ils sont tous pour Peñarol ». De plus, s’il a déjà déclaré supporter le Nacional, c’est justement par esprit de contradiction, il l’admet lui-même : « Je n’ai jamais vraiment été fan d’aucune équipe, mais vu que mon frère était pour Peñarol et mon père aussi, je suis devenu fan du Nacional pour les contrarier ». L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais il faut croire qu’avec le temps, Edi a fini par se laisser convaincre.
Mais non ! Il est fan du Nacional
Un jour où il prit des photos avec ses fans, Cavani raconta avoir fait de même quand il était plus jeune avec des joueurs du Nacional, photo qu’il conserverait encore aujourd’hui. Rien de plus normal quand on est fan, d’autant plus qu’il rêve de pouvoir entrainer un jour le club en question.
L’Uruguay, ce n’est pas pour tout de suite !
Peñarol ou Nacional, le débat reste donc ouvert, à plus forte raison car Edinson Cavani intéresse encore en Europe, en Espagne plus précisément. Rappelons-le, lors du mercato d’hiver, quand le football existait encore il y a de cela 4 mois (une éternité diront certains), Diego Simeone a tenté de l’attirer et l’idée pourrait bel et bien refaire surface dès cet été, d’autant plus que le joueur serait particulièrement intéressé à l’idée d’évoluer en Liga.
Mais ça arrivera bien un jour !
La Liga c’est bien, mais l’Uruguay c’est quand même mieux ! On l’aura compris, on ne lâche rien outre-Atlantique, mais il faut admettre que le joueur et son entourage ont tendance à jeter de l’huile sur le feu, même lorsqu’ils souhaitent l’éteindre.
D’une part, Edinson Cavani a affirmé auprès d’une radio combien il apprécierait de jouer un jour la Copa Libertadores au sein d’un club uruguayen :
« A mes yeux ça serait un très beau défi. Ça me plairait parce que je jouerais aux côtés de joueurs avec qui je partage la même culture et avec une équipe de mon pays, ça signifie beaucoup pour moi après tant d’années à l’étranger. »
D’autre part, sa mère Berta Gómez a accepté de parler à Ovación et malgré toute sa volonté de clore le débat, il semble qu’à l’image du Matador, elle n’y soit pas parvenu :
« Je ne veux pas que les polémiques continuent. Ça serait mieux que ça s’arrête. Il a joué au Nacional et à Peñarol quand il était jeune. Après Nacional, où il a joué jusqu’à ses 9 ans il est allé à Remeros et ensuite à Peñarol parce qu’un oncle qu’il appréciait beaucoup l’a convaincu (…) Je trouvais ça bien parce qu’il était plus proche de la maison, et comme je tenais un magasin je ne pouvais pas l’enmener et aller le chercher, il y allait en vélo, c’était plus tranquille pour moi ». Aucun doute que les fans de Peñarol apprécieront. Toutefois, il semble qu’il faudra encore attendre un peu avant que le feuilleton qui anime tout l’Uruguay prenne fin :
« Il préfère qu’on ne sache pas quelle équipe il préfère. Mais il n’a jamais été vraiment fan de l’uen ou de l’autre. Aujourd’hui, il a la chance d’intéresser beaucoup de clubs européens, de partout. Il ne sait pas où il ira, mais il lui reste trois mois de contrat. Il a encore le temps d’y penser, mais il ne souhaite pas encore rentrer en Uruguay, dans sa tête, pour l’instant, il souhaite rester en Europe et c’est l’Espagne qui lui plait le plus. »
Les Uruguayens peuvent néanmoins se rassurer, car si El Matador ne compte pas revenir tout de suite ni même décider qui il préfère entre Nacional et Peñarol, il a tout de même déjà fait savoir où va sa préférence pour finir sa carrière :
« L’Uruguay est mon pays et je l’aime (…). Un jour, je reviendrai » affirme-t-il.
Source : Ovación Digital