Le Borussia Dortmund s’est imposé 4-0 face à Francfort. Un match maitrisé et qui pourrait apporter quelques enseignements aux Parisiens.
Pour leur dernière rencontre avant de recevoir Paris, le Borussia Dortmund s’est tranquillement imposé 4-0 face au Francfort de Kevin Trapp. Un match maitrisé et dans lequel les joueurs de Lucien Favre ont apporté quelques modifications à leur jeu habituel.
Après être revenu à une défense à quatre, les jaunes et noirs sont repassés à une défense à trois, Hummels– Piszczek – Zagadou, une ligne de quatre au milieu avec Wistel – Can devant la défense et Hakimi et Guerreiro sur les côtés, et une ligne offensive Sancho – Haaland – Hazard.
A la différence du PSG, Dortmund a utilisé tous ses titulaires disponibles. Évidemment, on peut interpréter cela de deux façons. Malgré deux blessés importants, pas de psychose côté allemand et les meilleurs jouent. Mais on peut aussi se dire que si le Borussia était premier avec dix points d’avance, peut-être se serait-il permis de faire tourner, ce qui est impossible dans un championnat aussi serré. Chacun se fera son avis.
Moins de folie, plus de maitrise
En plus du système, les joueurs de Lucien Favre ont été beaucoup moins fous dans leur jeu, utilisant une possession plus importante, parfois très basse, comme si un des objectifs de cette rencontre était de ne pas rendre le ballon trop vite dans les phases de transition. D’ailleurs, les déclarations de Favre, cette semaine, sur les lacunes défensives de son équipe et qui auraient pu toucher ses joueurs, ont trouvé écho chez Hummels qui a soutenu son coach et déclaré qu’il fallait mieux défendre.
Les partenaires de Zagadou se sont donc imposés 4-0 et ont fait le plein de confiance, même si Can a été remplacé à l’heure de jeu et qu’il semblait affecté, peut-être par une gêne musculaire. Lucien Favre a donc le choix d’aligner une défense à trois à quatre, en fonction de la tournure qu’il voudra donner à la rencontre face à Paris. D’ailleurs, dès la fin du match, la rencontre de mardi était déjà dans toutes les têtes et elle a commencé médiatiquement avec la déclaration de Burki, le gardien des jaunes et noirs. Ce dernier a déclaré « qu’il ne fallait pas voir le PSG plus fort qu’il ne l’est ». Dans trois jours, on saura si le gardien suisse avait raison.
