PSG-Troyes : Nul jusqu’au bout
Au terme d’une énième prestation ennuyeuse et insipide, le PSG et Troyes se séparent sur un match nul 2-2. Il est vraiment temps que la saison se termine.
Pour un match sans enjeu, c’est donc sans les jeunes (Michut et Simons en tribune) et en 4-2-3-1 (ou 4-2-4 c’est au choix) que le PSG s’aligne. Dans les buts, Navas est bien présent, Ramos est sur le banc et Di Maria fait son retour comme titulaire dans le fameux quatuor offensif qui n’a jamais donné satisfaction de la saison.
La première période ressemble à un long calvaire ponctué de deux ou trois éclairs. Paris ouvre le score par Marquinhos sur un centre de Di Maria et Neymar double la mise sur penalty suite à une faute sur Mbappé. Troyes va réduire l’écart à la suite d’une erreur de relance de Mendès qui permet à Ugbo de tromper Navas.
Dès le début de seconde période, Troyes obtient à son tour un penalty après une faute de Kimpembe, dépassé par le dribble de Rippart. Tardieu transforme et les deux équipes sont à égalité 2-2.
Deux buts encaissés contre la 19ème attaque de ligue 1
Paris se voit alors priver, coup sur coup, d’un penalty à la suite d’une faute sur Hakimi puis d’un but refusé à Neymar après visionnage de la VAR pour une soi-disante faute de Mbappé. À la 77ème, l’entraîneur parisien décide de sortir Danilo et Verratti, peut-être les deux seuls à faire leur match ce soir, pour faire entrer Gueye et Wijnaldum. Pochettino « offre » ensuite quatre minutes à Gharbi en toute fin de match. Score final 2-2.
Pour une équipe qui n’a rien proposé de toute la saison, fallait-il s’attendre à autre chose face à Troyes alors qu’il n’y a plus d’enjeu ? Le coaching ? Pourquoi faire des changements dans une équipe amorphe, sans idée, sans envie ? Pourquoi sortir Messi qui ne fait que marcher et se moquer du monde ? Pourquoi faire entrer des jeunes ?
Ce soir, le PSG a mené 2-0 et s’est fait rejoindre par Troyes, quinzième de Ligue 1 et a pris deux buts par la dix-neuvième attaque de France, devançant seulement Lorient.
Ce soir, Marquinhos, Verratti et Danilo ont respecté le jeu. Certes, ils n’ont pas été exceptionnels, loin de là, mais ils ont essayé, couru, tenté, compensé et défendu. Ça devrait être la base, mais dans cette équipe qui ne respecte rien, c’est presque un exploit. Pour les autres, ce fut pathétique avec la palme pour Messi tant l’argentin semble n’en avoir rien à faire d’être là.
Cette équipe n’est donc même pas capable, une fois le titre acquis, de se lâcher, de faire plaisir à son public. Encore deux semaines à tenir, entre un déplacement à Montpellier et la réception de Metz. Mais ça va être très long.