PSG v Montpellier : Trois points et c’est tout

Dans un match très pauvre, le PSG s’impose 2-0 face à Montpellier. Des parisiens qui semblaient plus avoir la tête à mardi mais qui enchainent une huitième victoire en autant de rencontres de ligue 1.

Avant de recevoir City, vainqueur ce samedi de Chelsea (0-1), le PSG accueillait Montpellier. Pochettino décide de ne pas trop faire tourner. Navas démarre dans les buts, derrière une défense composée de Marquinhos, Kimpembe, Hakimi et Diallo. Au milieu, Paredes, Herrera et Gueye formeront le trio en soutien d’une attaque Neymar, Di Maria et Mbappé.

Les parisiens lancent le match avec un pressing énorme. Récupération, transition, justesse, il ne manque que la finition pour ouvrir le score. Ça va arriver juste avant la fin du premier quart d’heure. Un ballon de nouveau mal renvoyé par la défense héraultaise, Di Maria qui récupère et décale Gueye. Le sénégalais élimine son adversaire sur le contrôle et envoie un missile sous la barre de Omlin. 1-0.

Malheureusement, Paris n’appuie pas et se contente de gérer. Comme Montpellier ne veut pas se découvrir trop tôt, ça donne un match qui a déjà baissé en intensité, en rythme. On s’ennuie presque tant il ne se passe plus rien, si ce n’est un grigri de Neymar ou une accélération de Mbappé, cette frappe sur la barre de Herrera, mais c’est bien trop peu. 1-0, c’est le score à la pause.

Le début de seconde période ressemble à la fin de la première mais aussi à tous ceux depuis le début de saison. Montpellier se crée des situations et Navas doit réaliser l’arrêt qui évite le traquenard. Il est clair que les parisiens ont la tête à City. Neymar a alors l’occasion de tuer le match, mais au lieu de servir Mbappé ou Di Maria, il va aller s’empaler sur Omlin. Une minute plus tard, Mbappé est lancé, élimine le gardien montpelliérain, mais au lieu de servir Neymar, frappe à côté du but.

Gueye était partout

À dix minutes de la fin, Gueye, meilleur joueur du PSG, sort, remplacé par Wijnaldum. Mais Montpellier pousse et obtient plusieurs corners. Mais enfin, Paris va faire le break. Neymar décale Draxler, à peine entré en jeu à la place de Di Maria. L’allemand frappe fort entre les jambes de Omlin, qui ne peut que freiner le ballon sans l’arrêter. 2-0. C’est le score final.

Ce soir, on retiendra le début de match et la victoire, c’est tout. Encore une fois, le PSG a démarré très fort puis s’est endormi. Il a eu l’occasion à plusieurs reprises de se mettre à l’abri mais il a pêché par manque d’efficacité, de réalisme et d’égo. Dans un match non maitrisé, Pochettino n’a, encore une fois, pas coaché. Pas de jeu, pas d’envie, un banc peuplé d’internationaux mais aucun changement, ou presque.

Côté joueur, Gueye a marqué et a été au-dessus dans son activité, dans son envie de jouer vers l’avant. Avec lui, Herrera a été un bon soldat, tout près d’inscrire un nouveau but. Pour le reste, Diallo et Paredes ont été dépassés, n’apportant pas grand-chose. Quant à Neymar et Mbappé, dans un passé récent, ils auraient comptabilisé deux passes décisives chacun l’un pour l’autre. Ce soir, ils avaient décidé d’être dans la cour d’école : « tu ne le l’as pas donné sur l’action d’avant, je ne te la donne pas sur la suivante ».

En tout cas, sur le plan comptable, le PSG a préparé City de la meilleure des façons. Sur le plan du jeu, on en très loin.