PSG-Lens (3-1) : Le 11ème titre se rapproche
Dans ce choc entre le premier et le deuxième de Ligue 1, les parisiens se sont imposés 3-1 grâce à un gros temps fort de vingt minutes. Le principal est fait et le titre se rapproche grandement.
C’était le choc de la Ligue 1, le match qui pouvait pratiquement valider la route du titre ou, au contraire, relancer une énième fois le suspense. Avec six points d’avance au coup d’envoi, le PSG recevait Lens, deuxième, pour éteindre les derniers espoirs de ses poursuivants. Au terme d’une semaine très agitée, Christophe Galtier alignait l’équipe de l’algorithme, celle des statuts avant les performances et donc celle qui voyait l’énigmatique Soler débuter et Zaïre–Emery être sur le banc.
D’entrée, les lensois venaient chercher les parisiens et les empêchaient de sortir. Comme Paris ne trouvait pas les joueurs pour jouer les transitions, les joueurs de Christophe Galtier étaient dominés. Il fallait même un arrêt de Donnarumma pour éviter l’ouverture du score.
Mais à la 20ème minute, premier tournant. Abdul Samed mettait une énorme semelle sur le tibia de Hakimi. Expulsion directe et logique. Lens continuait de dominer mais doucement, les parisiens avançaient, un peu, enfin.
La demi-heure de jeu à peine passée, une succession de passes ouvrait le bloc lensois. Sur la dernière, Vitiniha trouvait Mbappé. Le français frappait en se retournant et voyait son ballon, parfaitement placé, toucher le poteau avant de finir sa course dans le but. 1-0.
Paris insistait et doublait la mise. Un corner était joué à deux entre Messi et Mendes. Le portugais trouvait Vitinha en retrait. Ce dernier avançait, armait et frappait. Son ballon, à la trajectoire flottante, trompait Samba. Paris menait 2-0 et le portugais ouvrait enfin son compteur avec le PSG.
Vingt minutes pour faire exploser Lens
Paris se réorganisait en passant à quatre défenseurs et avec Danilo qui montait au milieu. Mais surtout, pour une fois, les parisiens ne s’arrêtaient pas de jouer. Après avoir fixé les lensois, les partenaires de Marquinhos accéléraient. Messi trouvait Mbappé qui lui remettait superbement. L’argentin concluait d’une frappe croisée. 3-0, c’était le score à la pause.
Pas de changement au retour des vestiaires mais le match avait clairement baissé d’intensité, logiquement. Juste avant l’heure de jeu, sur un corner lensois, Ruiz renvoyait de la tête. Mais son bras, positionné bizarrement, touchait le ballon. Penalty et réduction du score de Frankowski qui prenait Donnarumma à contrepied. 3-1.
Les lensois reprenaient un peu d’espoir et se créaient, coup sur coup, deux occasions par Openda mais heureusement la finition n’était pas au rendez-vous, dont une bien sortie par Donnarumma. Heureusement, les parisiens se reprenaient et redevenaient plus solides. Ils se créaient même une occasion par Hakimi mais le marocain échouait sur Samba.
Les joueurs de Galtier se contentaient désormais de gérer leur avantage et tout ça sans coaching. Paris s’imposait finalement 3-1 et s’envolait vers son onzième titre, sauf catastrophe.
Ce soir, Chritophe Galtier a donc de nouveau aligné une équipe aux statuts. Il n’a effectué aucun coaching, à l’exception de Bernat, et encore, l’espagnol n’a remplacé Mendès qu’à la 75ème minute. Il offrait ensuite quatre minutes à Zaïre-Emery. Paris s’imposait donc 3-1.
Ce soir, Le rouge lensois est totalement logique. Mais que ce serait-il passé sans cette expulsion ? Parce que les vingt premières minutes étaient clairement lensoises. À 11 contre 10, les sang et or se sont créés des occasions et ont parfois été meilleurs. À 11 contre 10, Pris n’a même pas eu les capacités et l’état d’esprit pour enfoncer les lensois. Malgré cela, le principal est sûrement ailleurs ce soir : Paris l’a emporté 3-1.
Danilo, le couteau suisse
Côté joueurs, Donnarumma a fait les arrêts qu’il fallait pour ne pas être mené au score en tout cas. Derrière, Marquinhos et Ramos ont été solides, même si l’espagnol a encore été un ton au-dessus. Danilo a aussi été bon tout en étant trimballé : axial droit d’une défense à trois, milieu défensif, puis axial droit d’une défense à quatre.
Sur les côtés, Mendes a encore été énorme et confirme ses prestations depuis plusieurs mois. À droite, on a retrouvé un meilleur Hakimi, même s’il doit encore montrer plus, notamment offensivement.
Au milieu, Vitinha a inscrit son premier but d’une belle frappe. Une frappe qu’il avait à Porto et qu’il n’osait pas tenter à Paris. Il a pris sa chance et on espère que ce n’est qu’un début. Avec lui, Ruiz aura été neutre, jouant beaucoup de ballons vers l’arrière. De plus, on n’a pas compris la position de son bras sur le penalty. Quant à Soler, que dire, si ce n’est qu’on ne comprend pas comment il fait pour démarrer les matchs et encore moins pour jouer 90 minutes.
Enfin, devant, Mbappé et Messi ont marqué. Ils ont brillé lors du temps fort d’une grosse vingtaine de minutes. Avant et après, ce ne fut que mauvais choix, manque d’effort et pertes de balles.
Ce soir, le PSG a fait un grand pas vers le onzième titre de champion de France, celui qui le mettra devant tous les autres clubs français. C’est le principal. Il faudra valider tout cela lors des sept dernières journées.