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PSG v Brest : Une victoire et des enseignements

Au terme d’un match maitrisé et une fin de match enfin rythmée, les parisiens s’imposent 2-0 face à Brest. Le passage à la défense à trois a, encore une fois, apporté des choses intéressantes et mériterait d’être vu dès le début d’une rencontre.

Après le match à Lyon, Mauricio Pochettino avait déclaré qu’il était satisfait de l’entrée en jeu des jeunes, de leur comportement, insistant sur la différence apportée avec ceux qui avaient débuté la rencontre. On se disait alors que les titis allaient débuter face à Brest, en tout cas un des deux. Il n’en fut rien, l’entraîneur argentin misant sur un milieu de terrain VerrattiHerreraWijnaldum, et le retour de Di Maria en attaque. En défense, toujours pas de défense à trois ni de Ramos titulaire.

Paris prend tout de suite possession du ballon, essaie de combiner mais ça manque de précision. La première grosse occasion va même être brestoise. Sur une ouverture, Kimpembe se manque. Cardona récupère seul et voit son tire est détourné par Donnarumma. Sur le corner, le ballon heurte le dessus de la transversale, même si le portier parisien semblait dessus. Le pire, c’est que ça ne réveille même pas Paris. Ce sont même les brestois qui réalisent les meilleures sorties de balle et se montrent les plus dangereux.

Mbappé et sa spéciale

Après une demi-heure de jeu, il n’y a déjà plus de bloc équipe. Les trois attaquants ne font aucun effort à la perte de balle, jouant la carotte en restant à la ligne médiane, comme une bonne équipe de District. Et quand ils arrivent à avoir un contre, les passes sont manquées comme celle de Di Maria vers Icardi. Et comme neuf fois sur dix depuis le début de saison, c’est un exploit qui va permettre à Paris d’ouvrir le score.

Wijnaldum sert le français à l’entrée de la surface. Ce dernier contrôle pour se remettre face au but et va réaliser ce qui va devenir sa spéciale : feinte de frappe enroulée pour fermer son pied et marquer au premier poteau. 1-0. C’est le score à la pause.

Au retour des vestiaires, Wijnaldum est sorti sur blessure, remplacé par Danilo. D’entrée, on est à deux doigts d’assister à un petit évènement. Verratti trouve Di Maria en relais. L’italien frappe mais son ballon heurte le poteau brestois. Paris insiste et va doubler la mise.

Marquinhos renverse sur Mendès. Le portugais travaille son vis-à-vis, avec un petit pont à la clé. Son centre est repris de volée par… Tilo Kehrer, encore lui, après son but à Lyon. 2-0.

À vingt minutes de la fin, double sensation : entrée de Sergio Ramos à la place de Di Maria et passage à une défense à trois. Conséquence ou pas, les cinq minutes qui vont suivre font amener des occasions, du jeu vers l’avant et sur les côtés. L’occupation des espaces est meilleure, la récupération se fait plus haut. Il ne manque que la finition pour que le score soit bien plus large.

Paris s’impose 2-0 mais c’est une des rares fois de la saison où le score aurait dû être bien plus lourd si les partenaires de Mbappé avaient été un peu plus efficaces dans le dernier geste.

Enfin la défense à trois avec Ramos

En première période, le PSG a été bon les trois premières minutes puis le dernier quart d’heure. Entre les deux, ce fut brouillon. Le début de seconde période fut bon mais c’est en passant en 3-5-2 que les parisiens ont connu leur meilleure période de la rencontre.

L’occupation des espaces, les couvertures, le contre-pressing, tout fut meilleur avec ce système. Mais, en plus, le PSG s’est créé davantage de situations en vingt minutes qu’en soixante-dix en 4-3-3.

Du côté des joueurs, Donnarumma aura évité à son équipe d’être menée au score. Derrière, Kehrer a été sérieux, d’abord, puis son but a semblé le libérer complètement. À gauche, Mendès a été timide en première période, avant de se lâcher en seconde quand il a évolué plus haut. Marquinhos et Kimpembe ont fait le job, même si le français s’est manqué sur la première occasion brestoise.

Au milieu, Verratti aura de nouveau été le meilleur et de loin, passant tout près d’un but, si rare chez lui. Wijnaldum avait sûrement réalisé une de ses meilleures premières périodes avant de sortir sur blessure. Quant à Herrera, il aura traversé le match, sans erreur mais sans apporter non plus.

Devant, Mbappé a débloqué le match avec sa désormais spéciale frappe au premier poteau. Icardi n’a pas eu l’occasion de briller mais, pour une fois, il a au moins fait quelques courses de repli. Enfin, Di Maria n’a pas été en réussite, manquant de nombreuses passes dans les trente derniers mètres.

Chez les remplaçants, Danilo a fait une entrée intéressante, portée par le bon passage parisien, se créant même deux occasions. Simons a apporté du mouvement, du jeu vers l’avant, tout près d’offrir à Mbappé une passe décisive. Enfin, l’entrée de Sergio Ramos et le passage à trois axiaux demande à être revus. L’espagnol défend en avançant et entraîne les autres avec lui. Son jeu long est très bon mais, de plus, il permet de libérer Marquinhos à sa droite pour apporter de la percussion.

Le PSG a livré sa meilleure prestation depuis la reprise. Le staff va désormais avoir sept jours pour préparer la réception de Reims, dimanche 23 janvier à 20H45. Sept jours pour continuer d’avancer vers le match que tout le monde attend : PSG – Real Madrid.

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