PSG v Angers: Sans forcer, Paris écrase Angers
Pour son sixième match en 21 jours, le PSG s’impose 6-1 face à Angers et enchaîne une quatrième victoire consécutive. Après deux semaines de trêve, Paris va connaitre un calendrier qui va s’accélérer avec le début de la Ligue des champions.
Avant la trêve internationale, le PSG recevait Angers pour enchaîner avec une quatrième victoire consécutive. Thomas Tuchel alignait une équipe type des joueurs disponibles, en 4-2-3-1 avec, enfin, le duo Paredes – Verratti au milieu et Draxler au lieu de Sarabia devant.
Paris démarre tranquille en prenant possession du ballon face à des angevins venus pour tenir le plus longtemps possible avec une défense à cinq et quatre milieux. Mais très vite, Paris va prendre l’avantage. Le ballon navigue devant la surface et arrive à Florenzi. L’italien contrôle et voit Bernardoni avancé. Du coup du pied, il lobe parfaitement le gardien angevin et inscrit son premier but sous les couleurs parisiennes.
Paris continue d’avoir la maitrise du ballon mais presque en marchant, pas gêné par leurs adversaires qui ne tentent rien. Malheureusement, un peu comme d’habitude, on assiste à trop d’actions individuelles et pas assez de jeu collectif. Angers en profite mais la tête de Bahoken n’est pas cadrée. L’angevin va se créer une deuxième situation mais Navas sort parfaitement.
Neymar a un peu abusé ce soir
Paris va aggraver le score à dix minutes de la fin de la première période. Au départ, Mbappé élimine deux joueurs et centre en retrait pour Neymar qui marque avec l’aide de la transversale. 2-0, c’est le score à la pause.
Au retour des vestiaires, sur la première offensive de la seconde période, Florenzi est trouvé par Draxler. L’italien centre, son ballon est contré mais Neymar a suivi et inscrit son deuxième but de la soirée.
Angers tente de réagir et obtient un corner. Capelle centre et Traoré s’élève plus haut que tout le monde au second poteau et réduit l’écart, 3-1. Les angevins prennent confiance. Aït Nouri fait un festival au milieu. Il trouve Fulgini. Le ballon arrive dans la surface et il faut une intervention magnifique de Kimpembe pour empêcher Aït Nouri de trouver Bahoken seul devant Navas.
Paris réagit. Bakker est décalé côté gauche. Il centre parfaitement au sol vers Draxler. L’allemand frappe de l’intérieur du pied. Son ballon est légèrement touché et trompe Bernardoni. 4-1.
A une demi-heure de la fin, Thomas Tuchel décide de sortir Draxler et Paredes pour faire entrer Herrera et Gueye. Paris se réorganise en 4-3-3 avec Verratti devant la défense, les deux entrants en relayeur, Neymar passant attaquant côté gauche, Mbappé à droite et Icardi dans l’axe. Paris va inscrire un cinquième but par Gueye, d’une frappe en dehors de la surface légèrement déviée.
Bakker en progrès
Le coach parisien en profite pour donner du temps de jeu à Dagba et Diallo en remplacement de Florenzi et Kimpembe. Puis, à dix minutes de la fin, Sarabia remplace Verratti. Paris repasse en 4-4-2. Angers est tout près de réduire l’écart mais le ballon passe devant le but mais personne ne va le toucher. Sur le contre, Neymar décale Sarabia. L’espagnol centre en retrait pour Mbappé qui inscrit le sixième but parisien. Score final : 6-1.
Paris s’impose, a joué à son rythme et complètement maitrisé la rencontre. On pourra quand même s’interroger sur le positionnement d’Icardi, qui s’est beaucoup déporté côté droit en première période notamment. On notera également le paradoxe Neymar. Il a abusé des actions individuelles, des pertes de balle, mais il a quand même créé et a marqué deux buts. Bakker a semblé en progrès, notamment offensivement puisqu’il a offert sa première passe décisive sur un centre très bien réalisé. Draxler, même s’il n’a pas retrouvé le niveau qu’il avait lors de son arrivée, semble bien mieux. Est-ce son positionnement, plus haut, et plus en rapport avec ce qu’il sait faire ? Quant à Icardi, ce soir, il n’a pas été cherché par ses partenaires, contrairement au match à Reims, mais ses déplacements ont créé des espaces, comme pour Neymar sur le deuxième but parisien.
Enfin, le duo Paredes – Verratti a été intéressant. Passes vers l’avant, maîtrise du ballon, quand ces deux-là ont échangé, on a vu que le ballon se remettait très vite au sol. On aimerait les revoir dans un contexte plus compliqué, avec un adversaire qui met de l’intensité au milieu, qui vient presser.
Désormais, les internationaux vont aller en sélection, les non-convoqués vont pouvoir parfaire leur préparation et Leonardo a encore trois jours pour renforcer l’équipe.
