Nice-PSG (0-2): Trois points qui font du bien

Grâce à son efficacité et un grand Donnarumma, Paris respire un peu en allant s’imposer 0-2 à Nice. Mais à part le résultat, il n’y a encore pas grand-chose à retenir de cette rencontre.

Avec la victoire de Lens vendredi soir, c’était le match à ne surtout pas perdre. Pour cela, Christophe Galtier alignait l’équipe annoncée, à l’exception de Ruiz sur le banc et de Soler titulaire. Un premier beau message à Zaïre–Emery qui, d’après le coach parisien, peut débuter des matchs de Ligue des champions, mais qui se fait passer devant par un joueur à peine de retour après plusieurs semaines d’absence.

Après un début de match correct durant lequel Paris va se créer trois occasions, dont une tête de Danilo sur le poteau. Sanches sortait encore une fois sur blessure, remplacé par Ruiz. Les parisiens allaient ouvrir le score par Messi, parfaitement servi pas Mendes. Puis, plus rien.

Nice haussait le niveau et faisait reculer le PSG. C’est alors Donnarumma qui prenait le relais et permettait à son équipe d’arriver à la pause avec ce léger avantage d’un but.

Au retour des vestiaires, Nice poussait et les partenaires de Marquinhos n’arrivaient plus à sortir. Dans cette seconde période, c’était encore Donnarumma qui maintenait l’avantage d’un but. Paris allait même se donner un peu d’air grâce à une tête de Ramos sur corner. 2-0, le plus dur était fait. Paris s’imposait et s’offrait un peu de répit avant de recevoir Lens, désormais à six points.

Un coaching inexistant

Encore une fois, Christophe Galtier alignait la fameuse équipe des algorithmes, celle qui veut que les statuts soient plus importants que le niveau où la forme du moment. Soler était titularisé alors que Zaïre–Emery restait une nouvelle fois sur le banc. Mais le pire, c’est que l’espagnol est resté sur le terrain jusqu’à la 89^ème minute.

Encore une fois, l’entraîneur parisien a sorti les excuses. Il parait que Mbappé était diminué, même incertain. Donc, Galtier a préféré aligner un joueur amoindri et pire de le laisser 94 minutes.

Côté joueurs, Donnarumma a été l’homme du match. Impeccable sur sa ligne, il a permis à son équipe de rester devant. Mais quand ton gardien est ton meilleur joueur du match, c’est quand même significatif.

En défense, Marquinhos, Danilo et Ramos ont tenu la baraque. Parfois avec intelligence, parfois avec cœur, mais ils ont contribué au fait que le PSG n’ait pas encaissé de but. Sur les côtés, Mendes a délivré la passe sur l’ouverture du score et a été le meilleur des deux pistons. Pour Hakimi, le match fut compliqué. Jamais il n’a proposé des déplacements intéressants offensivement et s’est contenté de tenir défensivement.

Au milieu, Sanches n’a donc pas pu enchaîner une deuxième rencontre. Ruiz a délivré une bonne passe en seconde période et c’est tout. Soler a été transparent, une nouvelle fois. Quant à Vitinha, on ne sait plus comment juger ses matchs. Il court, il se déplace, mais avec le ballon, il n’apporte rien.

Devant, Messi a été décisif et permis au PSG de faire la course en tête. C’est tout. Quant à Mbappé, son match fut catastrophique, comme trop de fois depuis janvier.

Ce samedi soir, à part les trois points, il n’y a rien à retenir. Mais cette victoire a au moins le mérite de redonner de l’air en tête du classement et de recevoir Lens avec un matelas plus confortable et moins de pression. En ces temps compliqués, on s’en contentera.

Crédit photo : psg.fr