Montpellier v PSG: Au bout du suspense
Paris s’est qualifié pour la finale de coupe de France en allant s’imposer à Montpellier aux tirs aux buts (2-2, 5 tirs aux buts à 6). Un match que Paris aurait dû plier mais qui a failli mal tourner.
La dernière fois que le PSG a été éliminé en coupe de France et n’a pas atteint la finale, c’était en 2014, en 1/16ème de finale. Et c’était à Montpellier. Ce mardi soir, on a failli revivre, injustement, le même scénario. Première surprise dans le onze de départ, Neymar est sur le banc.
Paris a maitrisé la première période, marquant par Mbappé, superbement servi par Gueye, mais manquant d’efficacité dans les autres situations. Mais comme une habitude, quand tu ne punis pas l’adversaire, tu t’exposes. Juste avant la pause, Laborde remet son équipe dans le coup en égalisant d’une superbe frappe dans la lucarne de Navas. Au passage, Florenzi est encore une fois trop attentiste, trop loin de son adversaire alors qu’il était couvert par Marquinhos. 1-1, c’est le score à la pause.
Dès le début de seconde période, Mbappé, encore, montre que lui a décidé d’aller au stade de France. Il s’amuse avec la défense héraultaise et termine par un ballon placé de l’intérieur du pied droit. Paris mène logiquement 1-2.
Mais comme en première période, les parisiens ne vont pas réussir à tuer le match. La faute à un cruel manque d’efficacité de Sarabia et Icardi en tête. Pochettino va alors effectuer des changements mais en sortant Gueye et Mabppé, sûrement les deux meilleurs parisiens ce soir. Paris devient brouillon et Paris va encore être puni.
Mbappé signe son retour
Au départ, Di Maria s’emmêle les pinceaux dans la surface au lieu de frapper. Sur le contre, personne ne se replace. Bakker est dépassé et Laborde en profite pour servir Delort qui égalise. 2-2. Le coach parisien décide alors de faire entrer Neymar, sans échauffement, sûrement pour la séance de tirs aux buts qui arrive. Au passage, il sortira aussi Florenzi et fera passer Danilo latéral droit. Le portugais va se créer la dernière occasion de la rencontre mais Bertaud est sur la trajectoire. Comme il n’y a plus de prolongations en coupe de France, place aux tirs aux buts.
Les cinq premiers tireurs vont marquer. Le sixième montpelliérains, Sambia, envoie son ballon au-dessus. Pas Kean qui transforme et envoie le PSG en finale.
Au risque de répéter, la composition de départ de Pochettino a donné satisfaction et ses joueurs auraient dû plier le match et être tranquilles dès la pause. En revanche, son coaching a de nouveau mis son équipe en difficulté, notamment en sortant ses deux meilleurs joueurs.
On notera, côté joueurs, le mauvais match de Bakker, Sarabia et Florenzi, et le très bon match de Gueye et Mbappé et, à un degré moindre, Marquinhos, Paredes et Rafinha.
Paris est en finale de la coupe de France pour la septième fois consécutive. Et dimanche, il va falloir battre Reims pour garder le très mince espoir d’une défaite lilloise avant la fin de saison. Dans une saison si folle, tous les rêves sont permis.
crédit photo: rmcsport.fr
