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City v PSG : Une défaite mais la qualification

Au terme d’un match où ils auront beaucoup souffert, les parisiens s’inclinent à City 2-1. Même s’ils ont mené au score, les partenaires de Marquinhos auraient pu repartir avec une défaite bien plus lourde.

C’était le match pour la première place. En l’absence de Verratti et Wijnaldum, Pochettino alignait le trio Paredes, Herrera et Gueye au milieu. Comme attendu, City prenait possession du ballon mais sans être dangereux. Paris répondait en essayant de conserver le ballon pour éviter de s’épuiser à courir après.

Puis, après une vingtaine de minutes, les anglais passaient la vitesse supérieure et on sentait la différence. Paris reculait, souffrait, stoppait les tentatives au courage plus que grâce à son organisation. À la pause, le score était de 0-0.

Le début de seconde période ressemblait à la première jusqu’au miracle parisien. Un début d’action sur le côté, des relais à l’intérieur, un centre dévié qui termine sur Mbappé qui ouvrait le score en glissant le ballon entre les jambes d’Ederson.

Pendant sept à huit minutes, on eut alors l’impression que le match basculait et que City abdiquait. Finalement, les anglais égalisèrent grâce à sterling sur une action vue environ trente fois depuis le début du match : un renversement à l’opposé, un centre et cette fois la finition.

Paris malmené sur les côtés

Paris continuait de subir mais de tenir grâce à Marquinhos et Kimpembe notamment. Mais ce qui devait arriver arriva. Servi par Bernardo Silva, Jesus donnait l’avantage aux siens. 2-1, ce sera le score final.

Ce mercredi soir, on a vu la différence entre une équipe avec des principes forts, des courses coordonnées, des joueurs qui jouent ensemble et une autre faite d’individualités, sans fil conducteur si ce n’est que le talent finira par faire la différence.

Ce mercredi soir, on a vu la différence entre un coach qui fait des choix dictés par le jeu et la physionomie de la rencontre, et un autre qui subit les évènements, coachant plus par obligation que par conviction et idées.

Le PSG a été malmené sur les côtés, par des ailiers souvent seuls et notamment Mahrez. Pour y remédier, une défense à cinq aurait permis de mieux occuper la largeur. Pas pour le coach du PSG qui n’a jamais changé de système au point de faire entrer Kehrer comme latéral gauche d’une défense à quatre.

Ce mercredi soir, on a vu que l’absence de Verratti était trop préjudiciable. On a vu qu’il était impossible de jouer au football avec Herrera et Gueye en même temps sur le terrain. On a vu qu’une équipe ne peut pas avoir trois joueurs offensifs qui ne participent jamais, ou presque, au travail défensif, et qui ne font pas partie du bloc équipe.

Ce mercredi soir, sans Marquinhos et, dans une moindre mesure, Kimpembe, Paris aurait pris une correction. Vouloir défendre bas avec des latéraux offensifs comme Hakimi et Mendès, c’est comme vouloir acheter une 100 mètres carré dans le XVIème arrondissement alors qu’on est au RSA.

Un entraineur qui coach vs un entraineur qui subit

Autour d’eux, on a vu que Paredes pouvait trouver quelques passes mais pas assez pour exister dans ce match. On a vu Messi marcher, manquer une tonne de dribbles, mais c’est Messi. On a vu une entrée de Di Maria transparente, comme s’il boudait d’avoir été remplaçant.

Paris a failli s’en sortir encore une fois. Pourtant, ceux qui regardaient le contenu ont bien compris que la défaite, sauf miracle, était inéluctable. Pendant ce temps, ceux qui pensent qu’on peut gagner les matchs sans bloc équipe, sans principe de jeu et juste sur le talent, se demandait comment Paris avait pu perdre après avoir mené.

Ce soir, la seule bonne nouvelle est que le PSG est qualifié pour les huitièmes de finale de la ligue des champions et qu’il n’aura pas un match de la peur à jouer face à Bruges dans quinze jours. Parce que la mauvaise nouvelle, c’est que le PSG affrontera un premier de groupe et avec un match retour à l’extérieur. D’ici-là, il ne reste plus qu’à espérer que le PSG soit devenu une équipe. On a le droit de rêver.

Paris United

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