Brest-PSG (1-2) : Trois points et c’est tout
En s’imposant à Brest 1-2, le PSG a fait le travail. Mais il faudra se contenter des trois points et du titre qui se rapproche parce que dans le contenu ce fut encore le néant.
C’était donc le match d’après, d’après l’élimination, comme trop souvent depuis sept ans. Pour ce déplacement, Christophe Galtier alignait un onze avec les joueurs disponibles comme Pembélé à droite, mais en faisant des choix comme Zaïre–Emery titulaire à la place de Vitinha et Soler en meneur de jeu.
La première période parisienne ne fut pas catastrophique mais elle manquait quand même d’intensité, de vitesse d’exécution. Mais surtout, elle manquait de trouver le duo Mbappé – Messi et quand ils étaient trouvés, le déchet était trop important.
Après une frappe que Bizot détournait sur son poteau, Soler trouvait l’ouverture et permettait au PSG de mener 0-1. Pas pour longtemps, six petites minutes. Sur un contre, Del Castillo n’était pas attaqué. Il pouvait lancer Honorat face à une défense dépassée. Le brestois s’en allait seul fusiller Donnarumma. 1-1, c’était le score à la pause.
Au retour des vestiaires, Paris souffrait. Pas forcément mis en danger par Brest mais surtout parce qu’il y avait encore moins de mouvement et de disponibilités qu’en première. On aurait pu dire comme d’habitude en début de seconde période mais ça durait. Les bretons se créaient même des situations sur coups de pied arrêtés.
Le talent individuel comme seul sauveur
Mais avec ce PSG, même quand rien ne va, le talent, sur un geste, peut le sauver. Sur une récupération basse, Mendes, au lieu de dégager, trouvait Messi vingt mètres plus haut. L’argentin lançait immédiatement Mbappé dans la profondeur. Le français accélérait, éliminait Bizot et inscrivait le but de la victoire. 1-2, c’était le score final.
Une nouvelle fois, ce samedi soir, les parisiens ne doivent leur salut qu’au talent individuel mais aussi à un Brest qui s’est enflammé et s’est dit qu’il y avait la place. Laisser une telle profondeur dans le temps additionnel, c’était suicidaire et les bretons l’ont payé.
Encore une fois, on n’a compris ni les choix de Galtier, ni son coaching, ni ce qu’a dégagé son équipe. Il fallait prendre les points pour s’éviter un retour marseillais au classement et ça a été fait.
En dehors de Zaïre–Emery, Danilo et Mendes, aucun parisien n’est à sortir de la bouillie offerte. Comme prévu, le PSG va prendre les points pour aller chercher son titre de champion de France, mais il n’y aura rien à attendre de plus.
Crédit photo : psg.fr
