Bayern-PSG (2-0) : Une désillusion de plus
Défaits 2-0 à Munich, les parisiens sortent une nouvelle fois dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Quand on ne prépare rien pendant sept mois, il n’y aucun espoir à avoir.
L’histoire se répète inlassablement. Malgré un match aller plus que moyen, les parisiens pouvaient encore croire à la qualification. Christophe Galtier alignait l’équipe attendue notamment avec Marquinhos, pourtant incertain.
Les parisiens ont été intéressants en première période, surtout pendant une trentaine de minutes, empêchant le Bayern de sortir, de mettre son jeu en place par un très bon pressing. Malheureusement, ils ne vont pas concrétiser parce que Mbappé manquait ses prises de balle, parce qu’on cherchait systématiquement Mbappé au lieu d’autres joueurs libres comme Ruiz ou Hakimi, ou encore parce que Vitinha, seul face au but et légèrement déséquilibré, se précipitait et voyait sa frappe manquer de puissance et être sauvée par De Ligt.
Le point noir de cette première période était la sortie de Marquinhos, qui n’aura tenu qu’une grosse vingtaine de minutes comme c’était prévisible remplacé par Mukiele… Ce même Mukiele, blessé lui-aussi, qui tenait jusqu’à la pause avant d’être remplacé à son tour par Bitshiabu.
La seconde période allait alors être un long calvaire. Le Bayern montait le niveau et pressait les parisiens qui ne sortaient plus. À l’heure de jeu, sur une erreur de Verratti, Choupo–Moting ouvrait le score. 1-0, la mission se compliquait.
Galtier n’a pas les épaules
On s’attendait alors à du coaching, une sorte de mission suicide pour au moins faire croire qu’on y croyait. Il n’en était rien. Malgré des joueurs en souffrance, Christophe Galtier ne tentait rien. Pourtant, Ekitike, Zaïre–Emery auraient pu apporter un peu de sang frais. Ça allait être fait à dix minutes de la fin. Trop tard, évidemment, même si Zaïre–Emery montrait sur deux ou trois percussions qu’il méritait bien mieux que ce gros quart d’heure de jeu. Paris encaissait un deuxième but et s’inclinait 2-0 en toute logique.
Ce soir, on a de nouveau vu un Christophe Galtier aller au bout des statuts. Marquinhos et Mukiele n’étaient pas en état de jouer. Mais comme tu n’as rien préparé depuis sept mois, tu étais obligé de les aligner. On a de nouveau un entraîneur incapable de s’adapter, de tenter quelque chose. Logique, tu n’as rien préparé, mais pire, tu as voulu un groupe extrêmement réduit et tu n’avais presque aucune solution fiable sur le banc.
Côté joueurs, on ne retiendra que Ramos, au niveau sur les deux matchs, Danilo, devenu indispensable, et à un degré moindre, Mendes. Pour le reste, aucun n’a été au niveau d’un huitième de finale de la Ligue des champions.
Ce 8 mars 2023, la saison du PSG est de nouveau terminée. Les grèves, le mécontentement ne changeront rien. Il parait que ce n’était pas si grave de terminer deuxième de poule. Il fallait ouvrir les yeux avant mais, comme d’habitude, les résultats ont camouflé la médiocrité et, ce soir, c’est le début d’une fin de saison qui s’annonce indigeste.
Crédit photo : psg.fr