Angers v PSG (1-2) : Vainqueur sans âme
En s’imposant à Angers 1-2, les parisiens se rapprochent du titre. Il n’y a pas grand-chose à ajouter si ce n’est qu’on aura assisté à un nouveau match bien terne.
Sept journées pour, au moins, se faire plaisir et offrir quelque chose à ses supporters. En battant Lens, Paris s’était offert un matelas pour arrêter de juste compter les points et jouer un au foot. Malheureusement, même face au dernier de ligue 1, on n’y a pas le droit.
Comme d’habitude, Galtier alignait un onze défini par l’algorithme, à l’exception de Verratti qui débutait sur le banc mais qui revenait de blessure. Pas de Zaïre-Emery, pas d’Ekitike, pourtant loué pour leur travail.
Finalement, copier – coller un précédent article d’après match aurait été plus rapide. Deux -trois éclairs, deux buts de Mbappé et c’était tout. Sans forcer, le PSG effectuait le travail pour s’imposer face à une équipe qui comptait huit absents dont quatre titulaires indiscutables, c’est dire.
Ce n’est pas tout. Paris n’a donc inscrit que deux buts à la plus mauvaise défense du championnat, mais pire, a encore concédé des occasions et encaissé un but. Paris s’imposait 1-2 et les comptables étaient contents.
Une équipe d’épicier
Parce que ce soir, Christophe Galtier a encore montré pourquoi il ne devra pas être maintenu à ce poste. Faire ce onze-là, tout le monde peut le faire. Mais ne faire aucun changement alors que, comme la semaine dernière, son équipe ne propose rien, il n’y a pas besoin de donner un salaire à un coach, un dirigeant bénévole en ferait de même.
Ne pas faire entrer Ekitike, faire entrer Zaïre–Emery et Bitshiabu à la 89ème, c’est non seulement incompréhensible mais, limite, irrespectueux. On voudrait dégouter les jeunes qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Côté joueurs, Donnarumma a encore permis à son équipe de ne pas être mené. Messi a eu trois éclairs et Mbappé a scoré deux fois. Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à dire.
Ce PSG est radin en émotion, en efforts. Comme l’a dit Mbappé après Marseille, « c’est une journée au boulot ». Effectivement, on a bien l’impression de joueurs qui souffrent de jouer au foot, qui ne veulent rien donner à leurs supporters, ne veulent rien faire de plus que tenir le cahier de comptabilité.
Ce PSG est un pire de QSI, mais il est même un des pires, en termes d’émotion et de partage, de l’histoire du club.
Il reste six matchs pour aller chercher ce onzième titre de champion et marquer l’histoire. Mais même avec cela, il restera de cette saison comme un énorme gâchis, une équipe coupée de son public, pour laquelle le plaisir, le spectacle et la communion semble être des insultes. Vivement la fin.