PSG v Brest : Relancer la machine
Après son match nul à Lyon (1-1), le PSG va tenter de renouer avec la victoire en recevant Brest, ce samedi à 21 heures au Parc des Princes. Une victoire nécessaire pour relancer la machine à un mois pile du match aller face au Real.
Pendant longtemps, le bilan mathématique a masqué le pauvre contenu des matchs. Mais sur les cinq dernières rencontres du PSG en Ligue 1, quatre se sont soldées par des matchs nuls, si bien que le PSG n’a pris que sept points sur les quinze derniers possibles.
Certes, cette saison, la Ligue 1 est plus plaisante à regarder, mais aucune équipe n’arrive à être régulière. Malgré ce petit coup d’arrêt, le club de la capitale possède toujours huit points d’avance sur Nice qui compte un match de plus.
Le problème, c’est que dans le jeu, il n’y a rien de mieux : on s’ennuie. Alors qu’il est au club depuis plus d’un an maintenant, Mauricio Pochettino n’a toujours pas réussi à installer une identité ou, au moins, une ligne directrice à son équipe. Elle s’en remet toujours aux exploits individuels et non au collectif et à Lyon, elle a dû compter sur l’entrée des jeunes pour se révolter et proposer enfin quelque chose d’intéressant.
Brest qui se présente au Parc ce samedi, n’est que treizième du classement. Après avoir enchainé six victoires consécutives entre octobre et novembre, les bretons ont marqué le pas. Pour la reprise, ils ont encaissé un sévère 0-3 face à Nice.
Après avoir mis du temps à s’adapter à l’arrivée de Der Zakarian, les partenaires de Chardonnet, avait réussi à trouver l’équilibre entre solidité défensive et efficacité offensive, capables de s’imposer 4-0 face à Lens. Au Parc, on ne s’attend pas à voir une équipe joueuse mais plutôt bien compacte, avec un bloc bas pour surtout éviter de laisser de la profondeur à Mbappé.
Quel visage pour le PSG ?
Pour s’imposer ce samedi, Paris va devoir créer et être efficace. Mais pour cela, il va falloir présenter un autre visage que celui montré à Lyon, notamment au milieu. Dimanche dernier, le PSG s’est réveillé quand Herrera et Paredes sont sortis et que Verratti est redevenu sentinelle. L’italien permet de relancer les ballons, de sortir des pressings et de trouver des passes que peu de joueurs sont capables de voir.
Les entrées de Michut et Simons ont également été importantes. Par l’envie, leur motivation, mais aussi leur volonté de jouer sans cesse vers l’avant, ils ont montré à Herrera et Paredes ce qu’il fallait faire, non seulement techniquement, mais surtout dans l’attitude. Le coach parisien osera-t-il mettre deux joueurs confirmés sur le banc pour titulariser les deux gamins ?
Enfin, devant, Mbappé a souvent masqué les lacunes collectives. Sauf qu’à Lyon, il a joué seul, oubliant ses partenaires à deux reprises sur des actions qui auraient pu offrir la victoire à son équipe, préférant la solution individuelle. Comment, alors, animer une attaque dans laquelle, en plus de Neymar, il va manquer Messi alors que Di Maria et Draxler sortent à peine du Covid ?
On aimerait voir du contenu, du jeu, mais on est presque résignés. Ce qui est sûr, c’est que les partenaires de Marquinhos, dont certains iront jouer des matchs qualificatifs à la Coupe du monde en Amérique du Sud dans dix jours, doivent s’imposer pour éviter de donner un peu d’espoir à ses poursuivants, mais surtout pour reprendre leur marche en avant alors que se profile le huitième de finale aller de la Ligue des champions.