PSG-Benfica : se rapprocher du printemps
En accueillant le Benfica Lisbonne, le PSG joue une partie importante pour son avenir en Ligue des champions. Mais sans Messi, et avec une victoire, Paris ferait un grand pas vers les huitièmes de finale.
Il y a des années où la phase de poule est une formalité où le seul doute qui subsiste après trois journées est de savoir si le PSG va terminer premier ou deuxième. Puis, il y a les saisons où un résultat négatif peut carrément remettre en cause la participation leur participation au printemps européen. Mais depuis que QSI est arrivé, le club de la capitale n’a jamais raté un huitième de finale de Ligue des champions.
Ce soir, face à Benfica, il faudra sortir la tenue de gala. Celle des soirs où le Parc des Princes est bouillant et permet à l’équipe de se surpasser. Car elle aura besoin d’être soutenue dans un moment charnière de la saison.
Tout le monde a vu que Benfica pouvait poser des problèmes aux parisiens par son collectif, son pressing mais aussi son agressivité. Les trente premières minutes du match aller, les parisiens avaient eu du mal à sortir les ballons, à trouver Messi, Neymar et Mbappé. Mais le talent des trois, qui avait ouvert le score sur leur première occasion, avait refroidi l’ardeur des portugais.
Ce mardi soir, pour la deuxième fois de la saison, il faudra faire sans Messi. Il va donc falloir trouver un remplaçant ou un système pour rester performant sans l’argentin. Mais comme Christophe Galtier n’a pas testé réellement d’autres alternatives, Paris avance avec des doutes.
Tout faire pour éviter un dernier match piège à Turin
Si on s’en tient aux certitudes, une seule option s’impose d’elle-même pour ne pas toucher au système, laisser tous les joueurs dans le même rôle, et faire jouer le joueur qui possède le plus d’automatisme : titulariser Sarabia.
En revanche, si on donne de l’importance à la conférence de presse, il pourrait y avoir une surprise. Christophe Galtier est de nouveau revenu sur Mbappé et son rôle. L’entraîneur parisien a répété qu’il échangeait beaucoup avec lui, et notamment sur son positionnement. Il a aussi insisté (encore une fois) sur la vaine recherche, pendant le mercato, d’un attaquant qui servirait de point d’appui.
Si on suit ce raisonnement, voir Ekitike démarrer ne serait pas insensé. Malheureusement, le français n’a joué aucune minute de coupe d’Europe et, cette saison, il n’a joué que 125 minutes de Ligue 1 sur les 900 jouées par le PSG. Le coach parisien peut-il prendre le risque de le lancer dans un match de cette importance ?
Pour le reste, il ne devrait pas y avoir de surprise, surtout que les options sont restreintes avec les absences de Messi, Mendes, Kimpembe et Renato Sanches. Donnarumma, Ramos, Marquinhos, Danilo, Bernat, Hakimi, Verratti, Vitinha, Neymar et Mbappé vont débuter.
À Lisbonne, Paris avait été meilleur quand ils avaient décidé de jouer haut, de presser ensemble et de ne pas reculer. Depuis le début de saison, les meilleures rencontres l’ont été avec cet état d’esprit et cette volonté de permettre au collectif de faire briller les individualités et pas l’inverse.
Ce mardi soir, tout autre résultat qu’une victoire mettrait les partenaires de Marquinhos dans une situation délicate. En l’emportant ce soir, ils n’auraient plus qu’à battre Haïfa dans deux semaines pour valider la qualification, la première place et s’éviter un dernier match couperet à Turin dans trois semaines.
crédit photo : PSG.fr