Nîmes v PSG: Comment aligner une équipe compétitive ?
Le PSG se rend à Nîmes ce vendredi soir pour attaquer une série de matchs jusqu’à la prochaine trêve internationale de novembre. Mais Thomas Tuchel va avoir du mal à composer son équipe.
Avec un calendrier resserré, la priorité va être donné aux soins des joueurs plus qu’au travail tactique ou athlétique. Alors que le PSG avait retrouvé un groupe cohérent avant la trêve internationale d’octobre, les pépins s’accumulent.
En effet, Marquinhos, Verratti et Draxler sont revenus blessés de sélection. Icardi s’est blessé au genou, Bernat est blessé de longue date, et Kehrer, qui reprend seulement, ne sera pas prêt avant plusieurs semaines. Mais ce n’est pas tout.
Dagba doit attendre son dernier test car il a été cas contact de Maxence Caqueret. C’est pareil pour Danilo, cas contact de Cristiano Ronaldo. Enfin, Kurzawa et Di Maria sont suspendus, comme Marquinhos.
De plus, Mbappé a joué 90 minutes avec l’équipe de France en Croatie il y a seulement 48 heurs, et Florenzi a joué une vingtaine de minutes face aux Pays-Bas. Neymar et Paredes ont joué 24 heures avant Mbappé mais ils étaient en Amérique du Sud, donc avec un voyage retour beaucoup plus long, surtout que l’argentin a joué à La Paz à plus de 3000 mètres d’altitude.
Gérer Nîmes et Manchester
Thomas Tuchel va donc devoir bricoler pour aligner une équipe compétitive, tout en pensant à préparer la réception de Manchester United pour le début de la phase de groupe de la Ligue des champions, mardi soir prochain.
A Nîmes, pour composer sa défense, Thomas Tuchel a donc Diallo, Pembélé et Bakker certains. Ensuite, voir si Kimpembe, Florenzi et Dagba sont aptes. Au milieu, Fadiga, Sarabia, Herrera et Rafinha sont présents. L’espagnol avait été isolé pour cause de COVID mais il a été testé négatif hier et a même participé à la séance. Il faudra ensuite constater l’état de forme de Paredes et Idrissa Gueye, le sénégalais ayant ressenti une douleur à la cheville en sélection. Enfin, devant, le seul réellement apte, c’est Jesé, autant dire personne, mis à part le jeune Kays Ruiz. Il y a ensuite Neymar, revenu tard de sélection, quant à Kean, ce dernier est entré en jeu avec l’Italie mercredi soir.
Le coach parisien va donc devoir choisir parmi ces joueurs, tout en faisant attention aux blessures parce que Manchester arrive quatre jours plus tard. Il a alors deux solutions : aligner l’équipe la plus compétitive à Nîmes, ou aligner une équipe moins forte en donnant la priorité à la Ligue des champions.
On peut imaginer l’équipe de départ suivante : Navas – Florenzi, Diallo, Kimpembe, Bakker – Paredes, Gueye, Rafinha – Ruiz, Kean, Neymar. Sur le banc, il y aurait donc Pembélé, Jesé, Fadiga, Rico, voire Dagba, s’il est négatif au COVID-19.
Le calendrier pensé par l’UEFA et la FFF est catastrophique. Dans un temps restreint, il faut placer tous les matchs, nationaux et internationaux, tout en satisfaisant les télés qui choisissent les diffusions des matchs. Cette saison, il risque d’y avoir de la casse.
Paris va enchainer vendredi à Nîmes, mardi contre United, samedi pour la réception de Dijon, mercredi 28 octobre à Istanbul, samedi 31 à Nantes, mercredi 4 novembre à Leipzig et le samedi 7 avec la réception de Rennes. Sept matchs en 22 jours. Le marathon est lancé et le casse-tête de Tuchel aussi.