Paris se rend à Nice afin de conclure sa série de 4 rencontres en 10 jours. Le club parisien va devoir réaliser un dernier effort en espérant une victoire à la clé, avant d’avoir (enfin) une semaine complète pour préparer le match face à Reims.
Après avoir arraché une victoire importante, surtout pour le moral et la sérénité, dans le temps additionnel et au bord de l’épuisement, le PSG se rend à Nice pour en finir avec cette série de quatre matchs en dix jours.
On le répète à chaque fois, mais la LFP a établi un calendrier complètement délirant. Pour rappel, en temps normal, sans arrêt prolongé et avec une préparation classique, les équipes jouent un match par semaine en début de championnat. Cette année, alors que tout a été arrêté pendant près de quatre mois, que le PSG a joué la coupe d’Europe jusqu’à fin août, il se retrouve à devoir jouer quatre matchs en dix jours pour une reprise.
La blessure de Bernat, même si on peut y voir de la malchance, est loin d’être anodine. Les Parisiens vont devoir jongler voire bricoler le temps de se remettre au niveau athlétique. Thomas Tuchel le sait. Contre Metz, quand il décide de faire reposer Kimpembe et Bernat au coup d’envoi, cela est calculé. Malheureusement, la rencontre ne prenant pas une tournure positive les deux joueurs sont entrés en cours de match. Et c’est sur un contact entre les deux que l’Espagnol s’est gravement blessé au genou.
Gouiri, le danger numéro 1
Pour cette rencontre, privé de Bernat, Paredes, Diallo, Kurzawa et Neymar, le PSG devrait pouvoir compter sur le retour de Kehrer et Verratti, mais aussi de Mbappé, qui a reçu le feu vert pour participer à la rencontre, en plus de Florenzi, qui n’était pas qualifié pour la rencontre face à Metz. C’est Thomas Tuchel qui l’a confirmé en conférence de presse, que vous pouvez retrouver sur notre page YouTube (https://youtu.be/jBkpd19pBjM). L’entraîneur allemand a ajouté que le recrutement d’un latéral gauche n’était pas une priorité.
A Nice, le PSG jouera à un horaire inhabituel (13H) pour promouvoir la Ligue 1 sur le continent asiatique. Les Niçois qui seront privés de Dolberg, Nsoki et Claude-Maurice, tous testés positifs au COVID, mais aussi Boudaoui et Danilo, toujours en convalescence.
Les hommes de Vieira qui avaient remporté leurs deux premières rencontres avant de s’incliner logiquement à Montpellier (3-1). Les joueurs azuréens ont du mal à confirmer les attentes placées en eux. Lors de leurs victoires, c’est plutôt le talent individuel de Gouiri qui a fait la différence, plus que la force collective. En l’absence de Dolberg, l’ancien lyonnais sera le danger numéro 1 face au PSG. A Montpellier, alors qu’il n’était entré qu’en seconde période, les partenaires de Danté ont été dépassés dans tous les domaines : technique, athlétique et tactique et ne s’étaient créés des occasions qu’après l’entrée en jeu de l’international espoir.
Même si on est souvent exigeant avec le PSG, étant donné les circonstances, une victoire même sans la manière est très importante. Avec six points, le club de la capitale se rapprocherait du haut du tableau, et lui permettrait de préparer la réception de Reims plus sereinement.
