Galatasaray accueille le PSG mardi. Le club turc va tenter de profiter de la chaude ambiance de son stade pour bousculer les parisiens, mais aussi du grand nombre d’anciens pensionnaires de ligue 1 qui garnissent son effectif.
En affrontant Galatasaray, c’est un peu un match de ligue 1 que va joueur le PSG. En effet, avec Mariano, Belhanda, Feghouli, Durmaz, Lemina, Nzonzi, Seri, et Falcao, ce sont huit anciens joueurs de ligue 1 qui font partie de l’effectif turc.
Fatih Terim, l’historique coach des sang et or, est de retour à la tête de cette équipe depuis deux ans, après un passage par la sélection turc. Son retour a coïncidé avec le titre de champion, que le club avait laissé échapper depuis 2015. Son football est basé sur une grosse débauche d’énergie, de l’agressivité et une transition rapide vers l’avant.
Le problème, c’est que cette équipe dominatrice en championnat ces deux dernières saisons, n’y arrive plus sur la scène européenne. Avant, au moins à domicile, Galatasaray prenait des points grâce à l’ambiance de son stade. C’est désormais compliqué. La saison dernière par exemple, dans un groupe composé de Porto, Schalke et le Lokomotiv Moscou, les Stambouliotes n’avaient terminé que troisième de leur groupe, ne s’imposant que face aux Russes à domicile.
Une ambiance exceptionnelle
Actuellement, Galatasaray est septième de son championnat. Lors de la dernière journée, les joueurs de Terim n’ont pu faire mieux que match nul à domicile, face au Fenerbahçe, le rival historique. Un match engagé et heurté mais avec beaucoup de déchets techniques. Un vrai derby.
Malgré tout, ils peuvent poser des problèmes aux Parisiens pour plusieurs raisons. Parce que les anciens de ligue 1 vont vouloir se montrer face à un club français. Parce que, dans leur stade, si le début de match tourne à leur avantage, l’ambiance peut les transcender. Ce public peut faire un bruit assourdissant. En tout cas, Il permet souvent aux joueurs de se surpasser.
Enfin, parce qu’il y a quand même des joueurs de talent dans cette équipe, capables d’exploits individuels. Un Babel, un Feghouli, un Belhanda ou un Falcao sont capables sur un geste, une passe et très peu de ballons de faire des différences.
Dans un groupe avec le PSG et le Real, personne n’en voudra au club turc de ne pas se qualifier pour les huitièmes de finale de la ligue des Champions. Mais un exploit serait le bienvenu pour inscrire un gros d’Europe à son tableau de chasse, mais aussi pour se rappeler que Galatasaray a quand même déjà remporté une coupe d’Europe en 2000 et même la Supercoupe d’Europe.
Une victoire leur permettrait aussi de se positionner pour la troisième place et être reversé en ligue Europa. Un minimum pour un club historique des coupes européennes et avec une telle ambiance.
Crédit photos : Europe1.fr, aujourd’huilaturquie.com, ouest-france.fr
