Galatasaray v PSG : Les clés du match
En se rendant à Istanbul pour affronter Galatasaray, les parisiens doivent enchainer pour rester en tête de son groupe de ligue des champions. Ils se présenteront sans Neymar ni Cavani mais avec un banc de touche de qualité.
Après sa victoire à domicile face au Real Madrid (3-0) lors de la première journée, les parisiens se rendent donc en Turquie pour affronter Galatasaray. Un club que le PSG n’a plus affronté depuis 2001. Une autre époque.
Thomas Tuchel récupère doucement ses blessés, même si Neymar (suspendu), Cavani, Kehrer, Dagba et Draxler manqueront encore à l’appel. La vraie question concerne l’absence de Cavani. L’uruguayen a bien repris l’entrainement mais, d’après l’entraineur allemand, il n’est pas encore complètement libéré de sa blessure. Ca fait plus de six semaines que l’avant-centre parisien est absent et comme c’est une blessure récurrente, ça commence à interroger.
De même, le coach parisien a déclaré que Mbappé devrait être aligné en pointe mais qu’il n’avait surement pas quatre-vingt-dix minutes dans les jambes. D’ailleurs, l’international français a stoppé la séance hier, ressentant une petite gêne à la cuisse. Simple précaution ou véritable alerte ? Heureusement, avec Icardi, il y a quand même une solution de rechange en attaque. C’est en tout cas un plus car on a bien vu, face à Reims puis pendant une heure face à Bordeaux, et même si la ligue des champions c’est autre chose, que sans avant-centre type, cette équipe a du mal à se créer des occasions.
Malgré cela, Paris a fait deux matchs qui peuvent et doivent lui servir de baromètre sur l’attitude à avoir. Face au Real et à Lyon, les joueurs de Tuchel ont su jouer en équipe, en mettant en place un pressing intense dès la perte de balle. Et tout le monde a travaillé. Les défenseurs n’avaient pas hésité à jouer très haut pour apporter de la densité. Marquinhos avait parfaitement compensé les déplacements des uns et des autres, et les joueurs offensifs avaient fait les courses pour empêcher les premières relances et obliger les madrilènes et les lyonnais à jouer long.
Les trois milieux, une de clés du match
C’est cet état d’esprit que doit avoir le PSG pour empêcher les turcs de prendre confiance et de croire en l’exploit, dans un stade où l’ambiance va être exceptionnelle, en début de match en tout cas. Oui, les supporters n’ont jamais marqué un but et la plupart des parisiens ont déjà connu de grosses ambiances en club et en sélection. Mais le public peut pousser ses joueurs à faire plus d’effort, à faire la course pour tacler, gêner une relance. Et comme il y a quelques joueurs de talent dans cette équipe, il faudra quand même se méfier. Paris devra garder ses nerfs et se méfier de l’agressivité des joueurs de Fatih Terim. Les turcs savent qu’ils sont en-dessous du PSG et ils vont donc utiliser tous les moyens pour faire sortir les parisiens de leur match. Rester calme sera un élément déterminant.
Malgré tout, si les parisiens évoluent à leur niveau, il ne devrait pas y avoir d’accident. Comme d’habitude, le milieu de terrain aura un rôle primordial. Gana Gueye doit continuer à avoir l’activité qu’il montre depuis le début de saison, et essayer d’être aussi juste techniquement pour que son match face au Real ne soit pas une exception. Verratti, qui n’est maintenant plus seul à faire le lien milieu – attaque, doit retrouver sa justesse technique pour trouver ses attaquants. Quant aux deux joueurs offensifs de côté, sûrement Sarabia et Di Maria, ils devront avoir la même attitude pour soulager leurs latéraux dans le travail défensif. L’argentin aura également, comme d’habitude, une grande partie de la réussite offensive de son équipe. Quant à l’espagnol, très intéressant lors de la préparation, il semble marquer le pas et est moins en réussite. Un gros match ce soir lui permettrait de se rassurer et de reprendre de la confiance.
Le PSG doit engranger des points pour se qualifier rapidement. Non pas pour envoyer le fameux message à l’Europe, parce qu’on a bien vu que les messages de l’automne ne veulent rien dire, mais pour travailler dans la sérénité et, pourquoi pas, donner du temps de jeu à tout le monde.
Crédit photo : Meez Design