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Atalanta v PSG : Le moment de devenir plus grand

Ce mercredi soir, le PSG affronte l’Atalanta Bergame en quarts des de finale de la Ligue des champions, à Lisbonne. Sur une seule rencontre, tout est possible et il n’y aura pas de rattrapage.

On y est. L’attente a été longue, mais ce soir, aux alentours de 23H ou un peu plus si affinité, on saura. Depuis le tirage, on scrute l’Atalanta, certains pensant que c’est un bon tirage, d’autres se disant que c’est une équipe qui a le jeu pour embêter les partenaires de Thiago Silva. Paris et ses supporters sauront donc ce soir si c’était un bon tirage.

Les éléments clés du match

Dans chaque match, il y a deux ou trois secteurs ou éléments de jeu qui peuvent faire basculer le score. Le principal, c’est évidemment l’intensité. Sans cela, dans le football d’aujourd’hui, aucune équipe ne s’en sort. En huitièmes de finale, par exemple, toutes les équipes qui ont couru plus que leur adversaire se sont imposés. Ce n’est pas anodin. Évidemment, ça fait la différence parce qu’à ce niveau de compétition, toutes les équipes savent jouer au foot.

Le deuxième élément, c’est l’efficacité. Il faut être juste, chirurgical, ne pas laisser l’occasion à son adversaire d’y croire. L’efficacité, ce n’est pas que devant le but, c’est le bon geste défensif, le bon placement pour gêner une relance, une passe, mais aussi la bonne passe pour sortir rapidement d’un pressing.

Face à l’Atalanta, et en raison des absences, le PSG doit s’adapter. Le système va sûrement changer mais ce n’est pas le plus important. L’essentiel sera la solidarité, notamment dans les temps forts des joueurs de Gasperini, pour pouvoir subir ce pressing et résister.

Enfin, malgré le manque de coaching que pratique habituellement Thomas Tuchel, ce soir, le banc pourrait être déterminant. Côté bergamasque, Muriel ou Malinovski sont très souvent décisifs quand ils entrent en cours de jeu. Pour les Parisiens, Draxler, Mbappé (s’il ne débute pas), Paredes ou Herrera, voire un ChoupoMoting, doivent être capables d’entrer pour apporter de la fraicheur.

Gestion des émotions

Mais s’il y a un élément déterminant dans les grands matchs, c’est la gestion des émotions. Encore plus dans une formule sans filet comme ce final 8 où tout se joue sur un match sec.

Le trop plein d’envie qui te fait avoir une agressivité débordante qui peut te coûter un carton jaune ou rouge. La peur de mal faire et donc de jouer avec une retenue. L’envie de trop bien faire et donc d’être le héros du match et de ne pas respecter le jeu. Tout cela fait partie de la gestion des émotions d’une rencontre.

Très souvent, les matchs à élimination directe sur un seul match sont crispants et crispés, les joueurs n’arrivant pas à se lâcher. Pourtant, c’est le moment où il faudrait être le plus relâché, le plus détendu. Parce que, normalement, vous avez travaillé toute l’année pour en arriver. Vous devez avoir assez de certitudes de jeu pour être sûrs de votre force.

Ce soir, Paris doit se lâcher, ne pas reculer, répondre au pressing italien par de la justesse technique, du jeu rapide, vers l’avant. Mais Paris doit aussi être capable, comme face à Dortmund, de presser, de faire reculer les partenaires de Papu Gomez parce qu’ils n’aiment pas défendre, jouer dans leur camp. Paris doit montrer qu’il est le plus fort.

Le jour de ses 50 ans, le PSG a l’occasion de se rapprocher de la plus belle page de son histoire. Pendant longtemps, dans les tribunes du Parc des Princes, revenaient un drapeau et des écharpes sur lesquels était écrit : « Notre histoire deviendra légende ». Il est temps que ce slogan devienne réalité.

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