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Verratti, l’essentiel (quand il est là)

De nouveau titulaire à Metz après avoir manqué Saint-Étienne et Angers, Marco Verratti a occupé le poste de numéro 10. Il y a de grandes chances que ce soit encore le cas face à City.

Comme Neymar, Marco Verratti a participé à un petit moins de 50% des minutes jouées par le PSG cette saison. Ça fait peu pour un joueur considéré par tous les entraineurs passés sur le banc parisien comme essentiel.

Utilisé plus haut depuis l’arrivée de Pochettino (idée déjà tentée avec Emery mais qui s’était heurté au vestiaire), le petit italien rayonne. Avec Gueye et Paredes ou Danilo derrière lui, il jouit d’une liberté de positionnement très intéressante quand on connait sa capacité à se situer entre les lignes.

A Metz, il a été très haut, assez bas, à gauche, à droite, bref, partout il fallait compenser que ce soit avec ou sans ballon. Certes, il a eu un plus de déchet que d’habitude mais il revenait à peine. Le coach parisien l’a sûrement fait jouer les 90 minutes pour le remettre le plus vite possible à niveau alors qu’on a bien senti qu’il a souffert dans la dernière demi-heure de jeu.

Comme on l’a vu à Metz, quand Verratti est présent, la ligne des trois offensifs devrait être composé de Neymar, Mbappé et Di Maria.

Avec ou sans ballon, il est essentiel

Avec ballon, l’italien permet de trouver des passes qui font mal, mais également aux trois attaquants de ne pas revenir trop bas décrocher pour toucher la balle, ils savent, qu’avec lui, elle arrive. De plus, les trois attaquants positionnés comme cela ont une plus grande liberté et peuvent permuter. On l’a vu samedi en Lorraine, Neymar s’est parfois retrouvé dans l’axe et Mbappé à gauche. Cela crée alors du doute chez l’adversaire qui doit s’adapter aux caractéristiques du joueur positionné comme avant-centre. Avec Icardi en pointe, c’est plus figé.

Sans ballon, Marco Verratti presse énormément et compense beaucoup. Il fait partie des joueurs qui récupèrent le plus de ballons quand il est présent. Comme il est intelligent tactiquement, il vient souvent défendre sur un côté pour aider le latéral quand un des deux offensifs de couloir ne l’a pas fait. En revanche, il ne s’économise pas et c’est peut-être un défaut.

De nombreux observateurs expliquent qu’il ne tient pas la distance. Or, il est souvent loin devant au nombre de kilomètres parcouru à la pause et même à l’heure de jeu. Son problème serait plutôt de ne jamais se gérer et de faire certaines courses parfois inutilement. On le voit régulièrement aller presser très haut alors que personne ne l’a suivi. Ce sont des courses qu’il devrait alors ne pas faire pour garder du jus. Mais ce serait un comble de reprocher à un joueur de tout donner.

Face à City, l’italien devrait de nouveau avoir un rôle essentiel dans l’animation du PSG avec et sans ballon. Et finalement, peu importe s’il ne va pas au bout de la rencontre s’il a, encore une fois, tout donné pendant 60-70 minutes. Restera alors à son remplaçant (Herrera, Rafinha voire Draxler) de terminer le travail.

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