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Un match qui relance la concurrence ?

Paris s’est donc imposé logiquement (1-4) à Monaco. Un match maitrisé après les premiers doutes nés du match nul 3-3 dimanche soir. Mais tout est-il réglé ?

C’est le lot des grandes équipes. Une contre-performance, et on se pose des questions. Avec Paris, c’est encore plus vrai en Ligue 1 puisque le PSG n’est que trop rarement bousculé. Dès que cela lui arrive, on se projette immédiatement sur la ligue des Champions et les doutes qui l’accompagnent ses dernières saisons.

A Monaco, les partenaires de Thiago Silva se sont bien repris. Encore une fois, certains vivront mal le fait qu’on minimise la performance à cause de l’adversaire, mais il faut avouer que les Monégasques, qui n’avaient pas fait tourner, étaient bien moins fringants que dimanche.

Premier problème, après le seul match de la saison pour lequel tout le groupe était à disposition, Paris s’est présenté en Principauté avec quelques absents : Paredes, Bernat, Meunier, Cavani et Marquinhos. Ok pour le principe de précaution, mais avec tous les blessés durant la première partie de saison, c’est un problème.

On a pu noter également que durant les premières minutes, les Parisiens reculaient à la perte de balle, ce qui a permis à Monaco de se créer deux occasions. Après une gueulante de Tuchel, Silva et ses partenaires ont décidé de défendre en avançant, de ne plus reculer à la perte de balle, de mettre de la densité autour du porteur de balle. Et tout de suite, ça a été mieux. De plus, Mbappé et Di Maria ont été bien plus consistants dans le travail défensif, ce qui a ajouté à la solidité collective.

Dans le 4-4-2, personne ne peut se cacher

Paris a désormais une certitude. Dans le 4-4-2, Personne ne peut se permettre de ne pas faire le travail défensif de harcèlement et de replacement. Ensuite, les distance entre les joueurs doivent absolument être respectées pour amener de la densité dès la perte de balle. Enfin, et même s’il s’est manqué sur sa dernière sortie aérienne, le PSG possède un gardien décisif qui permet à son équipe de gagner des points.

Au milieu, Gueye revient bien physiquement, même s’il doit encore progresser dans l’utilisation du ballon. Kouassi a eu beaucoup de mal à exister, surtout en première période. On peut facilement imaginer que si Paredes n’avait pas été blessé, il aurait joué avec Gueye. Et le milieu, ça va être la clé du futur de la saison parisienne. Gueye, Verratti, Paredes, Kouassi, Herrera et Marquinhos vont se disputer les deux places face à Dortmund.

Thomas Tuchel va devoir désormais gérer les temps de jeu. Quand on voit la fin de rencontre avec Mbappé et Neymar, on peut se demander l’utilité de les laisser jusqu’au bout sur le terrain quand le match est plié. Avec tous les déboires vécus les dernières saisons, il faut que les joueurs et le coach comprennent que parfois, sortir à une quinzaine de minutes de la fin du match, c’est bien pour tout le monde.

Et si la concurrence était relancée ?

Avec les huit points d’avance sur l’OM, Paris ne prépare que son huitième de finale désormais. Il va falloir continuer à mettre de l’intensité dans tous les matchs, quel que soit l’adversaire et l’évolution du score. Il va falloir que Tuchel fasse du coaching pour permettre à son effectif d’arriver le 18 février prêt en cas de besoin. Sarabia est bon mais il joue moins. Draxler revenait bien, mais il ne joue presque plus. Cavani joue peu et multiplie les petites blessures. Herrera a disparu.

Enfin, Paris va devoir trouver sa défense. Meunier n’est pas irréprochable. Peut-il être devancé par Dagba ou Kehrer en ligue des Champions ? Bernat est bon, même s’il a manqué son match face à Monaco dimanche et Kurzawa est trop limité. Diallo a-t-il une carte à jouer ? Et puis, quid de la charnière ? Silva, souvent montré du doigt pour trop reculer quand ça devient chaud, est-il intouchable ? Qui de Marquinhos ou Kimpembe pour l’accompagner ?

Chaque année, c’est la même chose. En janvier, c’est le mois des questionnements, en février le mois des espoirs, en mars la désillusion. Mais surtout, comme tous les ans, Paris s’avance vers Dortmund avec peu de certitudes. Il reste sept matchs minimums, et jusqu’à neuf si le PSG se qualifie en coupe de France, avant Dortmund. Ce ne sera pas de trop pour trouver l’équipe de départ pour le match aller.

 

crédit photo :psg.fr

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