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Un banc trop léger

À Châteauroux, on a de nouveau constaté que certains remplaçants ne donnaient pas satisfaction. Entre le profil des joueurs, le manque de temps de jeu ou de considération et le manque de collectif, les problèmes sont nombreux.

Christophe Galtier avait donc, logiquement, décidé de se priver de nombreux joueurs lors du déplacement à Châteauroux en 1/32ème de finale de la Coupe de France. Le PSG s’est qualifié et c’est bien le principal. En revanche, dans le jeu, les remplaçants n’ont pas donné satisfaction.

Quand on parle de remplaçants, on évoque surtout ceux qui ont un statut d’internationaux et qui passent donc généralement devant les titis. Au premier rang des déceptions, Sarabia et Soler, mais pour des raisons différentes.

Sarabia avait réalisé une belle première saison au PSG sous Tuchel. L’entraîneur allemand, à cette époque, avait mis en place un vrai collectif et l’espagnol y avait trouvé sa place. Puis il avait connu une baisse de régime après avoir contracté le Covid et semblait avoir du mal à se remettre.

La saison dernière, il avait alors été prêté au Sporting. Une renaissance. Il avait alors participé à 47 rencontres, avait inscrit 22 buts et offert 10 passes décisives. De retour au club, il a été conservé par Galtier avec l’objectif d’être dans la rotation. Il avait participé aux deux premières rencontres officielles en l’absence de Mbappé et avait été plutôt bon.

Malheureusement, lors des dix rencontres suivantes, si on excepte deux titularisations, il n’entrera jamais plus de onze minutes.

Sarabia a besoin d’un collectif pour s’exprimer, ce que n’a pas le PSG. Mais surtout, après une saison réussie au Portugal, il ne voulait pas revenir jouer les remplaçants de luxe. Mais comme aucune offre n’est arrivée, il est resté par défaut et ça se voit. Peu investi, pas du tout en confiance, il traverse les matchs sans rien apporter. Un départ cet hiver doit être envisagé afin que tout le monde y trouve son compte.

Soler, des stats sans contenu

Pour Carlos Soler, on est sur le même constat : un besoin de collectif. À la différence de son compatriote, il a des stats, mais il traverse les matchs comme un fantôme.

Techniquement, il semble emprunté, comme tétanisé. Le manque de collectif et de mouvement sont deux éléments qui expliquent qu’il soit perdu. Si on y ajoute l’impact physique de la ligue 1, le joueur est en souffrance.

Tout peut encore changer mais le club de la capitale s’est sûrement trompé sur les profils de ses doublures. Les espagnols sont formés à un football collectif, fait de redoublement de passes, de déplacement où on se déplace après avoir donné son ballon pour libérer un espace pour un troisième joueur. Tout le contraire du PSG.

Si on ajoute Bernat, excellent joueur avant sa blessure mais qui a du mal à retrouver du rythme et à enchaîner, trop souvent gêné par des problèmes musculaires, Ruiz, qui alterne le bon et moins bon, voir le pas bon du tout comme à Lens, le PSG manque de profondeur de banc. Enfin, tous ces joueurs ne sont pas des joueurs de caractère, incapables de compenser des manques par un gros état d’esprit.

Avec la volonté d’avoir un groupe restreint, contre le Bayern, il n’y a plus qu’à espérer que tous les titulaires soient bien disponibles et prêts.

Crédit photo : psg.fr

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