Seul on va plus vite, Ensemble on va plus loin
Le PSG a failli collectivement en seconde période et Pochettino n’a pas trouvé de solution pour remédier au problème. Pour le retour, Paris devra s’appuyer sur son état d’esprit face au Bayern.
Après une première période maitrisée et très bien gérée collectivement, les parisiens ont reculé et ont subi. Même si City ne s’est pas créé beaucoup d’occasions, le fait de multiplier les temps de possession devant la surface parisienne exposait le club de la capitale à erreurs. Mais non, le PSG n’est pas encore éliminé, loin de là.
Mercredi soir, en seconde période, certains joueurs ont souffert physiquement, comme Gueye, Verratti ou Paredes, mais les ni Neymar ni Mbappé n’ont permis à l’équipe de respirer. Face à Chelsea, alors que le Réal souffrait, il y a un joueur qui a pris les choses en main pour soulager son équipe, garder le ballon, aérer le jeu pour stopper la domination anglais : Benzema.
Si le PSG veut se donner les moyens d’atteindre la finale en allant chercher la qualification à l’Etihad Stadium, il doit s’appuyer sur un élément essentiel de sa qualification face au Bayern : l’état d’esprit.
On l’avait dit après la rencontre aller notamment, le PSG n’a pas forcément défendu avec intelligence mais il l’a fait avec son cœur. Chaque joueur a fait la course en plus, le tacle, le dégagement, peu importe si ce n’était pas cohérent, c’était fait avec solidarité.
C’est collectivement que le PSG se qualifiera
Un dicton dit que « Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin ». C’est le slogan qui doit diriger l’équipe pour le match retour. Faire les efforts ensembles, s’encourager, travailler les uns pour les autres. L’entraineur en premier lieu.
On ne peut pas accepter de voir Gueye courir partout pour combler des espaces que ne viennent pas défendre les attaquants. On ne peut pas tolérer de devoir décaler Verratti comme un milieu gauche juste pour éviter à Neymar ou Mbappé de faire quelques efforts défensifs. On ne peut pas tolérer de voir Neymar ne pas respecter le jeu alors que face au Bayern, il l’a fait. On ne peut pas tolérer de voir Mbappé multiplier les gestes inutiles alors que face au Barça et au Bayern, il avait l’idée de faire mal sur chaque ballon, sans geste superflu.
Si le français a brillé à Barcelone, c’est grâce au collectif qui a fait le travail derrière lui, mais aussi parce qu’il s’est inscrit avec ses partenaires et pas comme un joueur à part. Si Neymar a brillé, même s’il n’a pas marqué, contre le Bayern, c’est parce qu’il a joué pour et avec les autres, et qu’il n’a pas cherché à briller individuellement.
Le PSG n’est pas encore éliminé. Le PSG a encore les cartes en main pour aller jouer sa deuxième finale en deux ans. Le PSG a un banc qui doit permettre à Pochettino de coacher, de changer des choses, d’amener du sang frais en cours de match.
Le PSG ne peut pas laisser passer sa chance à cause d’état d’âme ou de joueurs qui veulent se montrer au-dessus du collectif. Liverpool a remporté la C1 avec un gros collectif et sans star, en tout cas comme on l’entend aujourd’hui. Dans cinq jours, Paris sera face à son histoire et c’est collectivement qu’il l’écrira.