Sept mois plus tard, le néant
Alors que le PSG a repris la saison en juillet, le collectif n’existe pas. Un système bancal, une animation inexistante, rien ne va alors qu’on arrive dans la partie la plus importante de la saison.
Qu’il est loin le mois d’août, quand Paris courait et marquait des buts. Puis, il y a eu l’excuse de la Coupe du Monde. Il fallait prendre des points, peu importe la manière, les joueurs étant en gestion pour préparer la compétition internationale au Qatar. Mais déjà, dans le contenu, ça n’allait pas.
Puis, il y a eu le retour de la Coupe du Monde. Il parait que c’était normal, que les joueurs devaient se remettre mentalement et physiquement. Paris perdait ses premiers matchs à Lens et à Rennes, mais conservait sa première place au classement, limitant la casse.
Pendant tout ce temps, on entendait que parler des trois de devant, de leur talent, de leurs statistiques, de les mettre dans les meilleures dispositions. Mais toujours pas de collectif, de circuits de passes.
Christophe Galtier répétait lors des conférences de presse qu’il fallait de la variété dans les offensives parisiennes. Pourtant, on ne voyait toujours rien, toujours pas de jeu dans les couloirs, toujours du jeu dans l’axe, lisible, prévisible et inefficace.
Dans six jours, le PSG peut avoir terminé sa saison
Puis, il y eut mercredi soir, à Marseille. Un match de Coupe de France, couperet, face au rival du sud. Et toujours rien.
À Marseille, Paris a subi le pressing, l’impact. Tout le monde savait que l’OM jouerait haut et défendait en marquage individuel derrière et donc qu’il y aurait des espaces abyssals. Pourtant, l’entraîneur n’a rien préparé. Deux attaquants qui ne prennent pas la profondeur. Alors, pourquoi pas utiliser Hakimi et Mendes en offensif de couloir et mettre Bernat et Pembélé comme latéraux? Même pas!
Ce PSG ne propose rien dans le jeu, si ce n’est prier pour qu’un des trois offensifs fasse un miracle. Ce PSG n’a pas de caractère pour retourner une situation surtout quand il se fait bouger. Ce PSG n’a pas de collectif alors que les joueurs travaillent ensemble depuis sept mois.
Christophe Galtier est un nouvel entraîneur qui ne sert à rien. Il n’ose rien, ni coaching, ni sortir les soi-disante stars. Il n’ose pas lancer des jeunes dont certains méritent vraiment par rapport à ce qu’ils montrent sur le terrain le peu de temps qu’on veut bien leur donner.
Le PSG est en train de balancer une nouvelle saison.
Dans six jours, le Bayern va se présenter au Parc. Dans six jours, la saison du PSG peut être terminée. Dans six jours, il sera encore trop tard pour se réveiller. Et même si ça nous fait mal, ce ne serait que l’issue et la suite logique d’une gestion sportive désastreuse depuis des années.