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Angers v PSG : Navas infranchissable, Neymar maître du jeu

Même si le Paris Saint-Germain de Mauricio Pochettino a pour objectif de s’inscrire dans la régularité en terme de performances selon les mots du coach parisien en conférence de presse, il y a déjà des constantes. Le haut-niveau auquel se situe Keylor Navas depuis son arrivée au PSG en 2019 en est une. La présence de Neymar au cœur du jeu parisien est un autre besoin évident, qui frôle la dépendance.

Navas, la perfection

À Paris, bien plus que chez les autres cadors européens, on sait l’importance d’avoir un gardien de top niveau. À ce poste, les hommes se sont succédés depuis plusieurs années, sans jamais atteindre le très haut niveau. Au PSG, plus que jamais, on sait que l’on tient avec Keylor Navas l’un des meilleurs au monde. Arrivé à Paris en 2019, ce n’est évidemment pas un hasard si le Paris Saint-Germain ira avec son nouveau gardien jusqu’en finale de la Ligue des champions 10 mois plus tard.

Hier soir à Angers, Navas a été à nouveau à son meilleur niveau, et même un peu plus : irrésistible. Le gardien international du Costa-Rica tourne en moyenne entre 2,5 et 3 arrêts par match. Hier il en a effectué 4. Les angevins ont tenté leur chance autant de fois que les parisiens : 11. Les attaquants du SCO ont varié leurs frappes, mais Navas à tout arrêté, de loin comme de près, et on retient pour l’exemple son arrêt réflexe du pied face à Diony qui pensait avoir marqué (51ème).

Et puis, sur la durée, il y a cette stat : Navas au PSG, c’est 31 cleansheets en 57 matches officiels toutes compétitions confondues. Au micro de Canal+ après le match, les mots de l’angevin Romain Thomas en disaient long sur l’impuissance des adversaires du gardien parisien : « Ce soir on a été tout près de faire quelque chose face à Paris, mais en même temps ils ont su faire ce que nous n’avons pas réussi à faire : marque un but. On a tout essayé. » 

Une possession largement à l’avantage du PSG hier soir face à Angers : 61% vs 39%

Neymar au coeur du jeu

À part dans certaines discussions pour rire, il n’y a jamais eu de débat sur le poste de meneur de jeu au PSG quand Neymar est disponible. La présence du brésilien dans la compo parisienne est évidemment une rampe de lancement du jeu parisien. Et tout s’articule autour de lui, derrière et devant. À Angers hier, Neymar faisait son retour en tant que titulaire dans le onze de départ parisien, et ça change beaucoup de choses.

Heatmap de Neymar hier à Angers (1-0)

Avec 75 ballons touchés, le n° 10 parisien s’est montré combatif, il a beaucoup tenté et est à l’origine des actions les plus dangereuses du PSG. Il est tout près de marquer en première période (frappe contrée 35ème), et il offre un bijou de passe à Mbappé qui voit son tir repoussé on ne sait comment par Bernardoni (55ème). C’est sûr, Neymar fera beaucoup mieux dans les semaines à venir, avec une condition physique retrouvée, mais il est déjà bien présent, en dépositaire du jeu parisien.

 

Marquinhos, Diallo et Paredes à leur aise

Dans un schéma tactique résolument offensif en 4-2-3-1, les parisiens se sont longtemps empêtrés dans les filets de la nasse angevine, qui laissait pourtant des possibilités sur les côtés. Malgré une première période insipide, on relève l’activité de Paredes qui a été plus percutant par ses passes dans la verticalité que Verratti. Offensivement, Mbappé, Di Maria et Kean ont été décevants. Défensivement, la charnière Marquinhos-Diallo s’est montré très complémentaire. Sur les côtés, Florenzi doit accumuler du temps de jeu pour retrouver ses capacités dans le couloir droit, et il faut souligner l’application de Kurzawa sur son but décisif qui vaut 2 points importants dans la course au titre.

Ci-dessus, la compo de départ du PSG en 4-2-3-1, avec le nombre de ballons touchés par chacun.

À Angers, le PSG a entretenu sa supériorité face à un adversaire qui lui réussit depuis toujours, et en particulier depuis 2015 (10 victoires, 1 nul en championnat). De ce déplacement, on retiendra principalement les 3 points de la victoire, mais ils sont essentiels. Dans la quinzaine à venir, Pochettino et son staff vont avoir du temps (2 matches d’ici au 31 janvier, face à Montpellier puis à Lorient) pour continuer leur travail dans la sérénité. Un changement dans le rythme de la compétition qui fera du bien a tout un effectif, avant de se tourner vers un mois de février de tous les dangers.

Crédits : psg.fr , SofaScore.com , WhoScored.com

Rédaction pour Paris United, Fredi 

 

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