Sentiment latent depuis le début de cette saison ou simple fait, il est compliqué d’analyser le niveau de determination du groupe professionnel au sein des différentes compétitions. Entre performances de haute voltige et matchs sur courant alternatif, voilà à quoi se résume l’état d’esprit des Parisiens.
Capable du meilleur
Forte d’un effectif largement étoffé vis-à-vis de la saison dernière, la formation de Thomas Tuchel est largement capable de survoler la quasi-totalité de ses rencontres. A l’image du match de Ligue des Champions face au Real Madrid en septembre dernier, les joueurs sont pleinement en mesure de livrer une performance tactique et technique de très haut niveau. C’est également le cas pour les performances propres à chaque joueur. L’exemple de Angel Di Maria est criant, « Fideo » a été tout bonnement exquis en l’absence de Neymar.
Au Parc des Princes face à l’ennemi marseillais, l’équipe a livré sans aucun doute une des de ses plus belles copies depuis longtemps. Intraitables dans le pressing et d’une justesse impressionnante dans les différents choix de passes, les joueurs de la capitale ont laissé transparaître de nouveaux espoirs pour cette saison. Toutefois, cette euphorie est vite redescendue en seconde période par une suffisance toujours préjudiciable.
Suffisance et surestimation de soi
Les principales maux du PSG version QSI, une suffisance et une surestimation concernant l’adversaire qui ne pardonnent pas à haut niveau. Dernier exemple en date, la défaite et le match exécrable face à Dijon. Défaits sur le score de deux buts à 1, les joueurs n’ont quasiment rien montré, ni même manifesté ne serait-ce qu’une once de motivation pour aller glaner les 3 points. Cette suffisance a failli surprendre le PSG lors de la réception de Bruges en Ligue des Champions. Face à un adversaire plutôt joueur, le club de la capitale s’est fait peur à plusieurs reprises, s’en remettant à de beaux sauvetages de Keylor Navas.
Elle est ici la faiblesse latente depuis presque 9 ans pour le Paris Saint-Germain. Elle réside dans cette incapacité à se sublimer dans toutes les rencontres, y compris celles que l’on pourrait qualifier de « modestes ». Point d’amélioration non-négligeable, de nombreuses mésaventures pourraient être évitées par une remise en question perpétuelle et une appréhension différente de celle qui est, malheureusement encore adoptée aujourd’hui.
