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L’OL prépare aussi la Ligue des champions

Dans trois jours aura lieu la finale de la Coupe de la ligue entre le PSG et l’OL au stade de France. L’équipe de Rudi Garcia a réalisé une préparation intéressante et comptera surtout sur le retour de ses deux grands blessés : Depay et Reine-Adelaïde.

Après l’avoir emporté face à Saint-Etienne 1-0, le PSG s’avance donc vers sa deuxième finale nationale, vendredi 31 juillet, face à l’OL. Ce sera sans Mbappé ni Kehrer, mais avec le retour de Diallo et Bernat, dans le groupe en tout cas.

Pendant leur préparation, les Lyonnais ont joué cinq rencontres et ont battu Nice (1-0), le Celtic Glasgow (2-1), La Gantoise (3-2) et Antwerp (3-2) et se sont inclinés face au Glasgow Rangers (0-2).

Oscillant entre une défense à trois ou à quatre, les Gones ont semblé retrouver leur puissance offensive au fur et à mesure des matchs, inscrivant huit buts sur les trois derniers. Le retour de Depay et de Reine-Adelaïde n’est pas étranger à ce rendement offensif retrouvé. Les deux joueurs, blessés longue durée, vont donc bénéficier du décalage de la fin de la saison pour participer à cette finale, ce qui n’aurait sûrement pas été possible au mois de mai.

Au milieu, l’OL a perdu Tousart, mais Caqueret et Bruno ont montré des choses intéressantes. Le Brésilien avait d’ailleurs surpris tout le monde lors de ses premiers matchs avec des prestations plus qu’encourageantes. En revanche, défensivement, l’OL montre toujours des lacunes, comme c’était déjà le cas avant la crise sanitaire et l’arrêt des compétitions.

Un match capital dès le 7 août

Mais il y a une différence entre Saint-Etienne, adversaire du PSG vendredi dernier, et l’OL. Les joueurs de Rudi Garcia ont une échéance importante, une semaine jour pour jour après la finale de la Coupe de la ligue : le huitième de finale retour de Ligue des champions face à la Juventus.

Vainqueurs à l’aller (1-0), les partenaires de Denayer ont un gros coup à jouer. La Juve vient d’être sacrée championne d’Italie, mais elle viendra aussi d’enchainer 14 matchs depuis le 12 juin. Personne ne sait, comme pour le PSG, si la fraicheur l’emportera sur le rythme ou l’inverse. Mais ça change aussi pour l’approche de cette finale. Les Lyonnais, même s’ils jouent une partie de leur saison car une victoire face à Paris les qualifierait pour une coupe d’Europe, il est fort probable que les joueurs aient un peu la tête à la Ligue des champions et qu’ils aient envie d’éviter une éventuelle blessure qui les priverait d’un match capital sept jours plus tard.

Ce sera en tout cas un match officiel à jouer de plus pour le PSG pour retrouver du rythme et remporter un trophée supplémentaire.

Crédit photo: foot01.com

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