Comme chaque année, le nom de Zinedine Zidane réapparait pour entraîner le PSG. Les dirigeants qataris insistent alors que le français ne semble pas chaud à l’idée de signer dans la capitale.
De plus en plus tôt. Alors que les rumeurs sur les transferts apparaissaient souvent vers la fin mai, désormais, les noms sortent très tôt dans la saison. Cela vaut également pour l’entraîneur.
Alors que Christophe Galtier est encore sous contrat pour une saison, son sort semble être scellé. Les noms des possibles successeurs sont donc déjà de sortie comme Mourinho, Motta, mais aussi, évidemment Zinedine Zidane.
On le sait depuis longtemps, le français est le rêve des qataris, le nom qu’ils souhaitent pour plusieurs raisons. Le palmarès, la notoriété, mais aussi sa faculté à gérer un vestiaire de stars.
Le problème est que l’ancien madrilène ne semble pas chaud pour rejoindre le PSG. Tout d’abord parce que, même s’il n’a pas joué à l’OM, son image de marseillais et les retombées que cela pourrait avoir dans le sud sont importantes. Ensuite parce que le fonctionnement du club de la capitale ne semble pas lui convenir. Enfin, parce que lui rêve de la Juventus ou de l’équipe de France. On pourrait même envisager un nouveau bail au Real en cas de départ d’Ancelotti.
Toujours les mêmes erreurs
On peut se demander pourquoi les dirigeants parisiens insistent autant ? Sans parler de jeu, les qataris ont déjà essuyé plusieurs refus de la part de l’ancien numéro 10 des bleus. Pourquoi continuer à chercher à le convaincre alors que lui ne veut pas venir ?
Le PSG a souvent dû surpayer des joueurs pour les faire signer alors qu’eux n’étaient pas forcément tentés par la Ligue 1. Répéter la même erreur avec un entraîneur ne serait pas une bonne idée.
De plus, en jetant son dévolu sur le champion du monde 1998, les qataris vont de nouveau répéter les mêmes erreurs. Tout miser sur Zidane et devoir se retourner à la dernière minute pour trouver un autre entraîneur, et on a vu ce que cela a donné.
Encore une fois, le projet ne tient que sur un nom. Encore une fois, le PSG veut faire un all-in pour camoufler ses manques. Encore une fois, il n’y a pas de politique sportive mais une politique de nom.
Alors que le club de la capitale sort de deux saisons très pauvres, en termes de jeu et en de palmarès, il serait temps de comprendre qu’un projet ne tient pas sur des noms mais sur des compétences, une envie de signer à Paris qui engendrerait un investissement de tous les instants. Mais tout cela semble bien utopiste aujourd’hui.
