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Progresser encore dans l’animation des couloirs

Même si le PSG réalise un très bon début de saison, tout n’est pas encore parfait. Un des axes d’amélioration concerne l’animation des couloirs avec Hakimi, Mendes ou Bernat.

Neuf buts marqués, zéro encaissé, moins de tirs subis que la saison dernière, une animation offensive intéressante et réfléchie, tout se passe pour le mieux en ce début de saison pour le PSG de Christophe Galtier. Mais logiquement, il reste plusieurs domaines dans lesquels le club de la capitale doit encore progresser. Parmi eux, l’animation des couloirs.

En comparaison de la saison dernière, il y a déjà du mieux. Que ce soit Hakimi ou Mendes, ils touchent plus de ballons que sous Pochettino et c’est déjà un bon début. Christophe Galtier a décidé d’évoluer en 3-4-1-2 pour leur permettre d’exprimer au mieux leurs qualités, notamment offensives.

Du côté gauche, Mendes est régulièrement trouvé, notamment dans le jeu court avec Neymar. Il reste à trouver les automatismes avec Messi. À Barcelone, l’argentin avait pour habitude de rentrer de la droite vers la gauche et de trouver alors Jordi Alba dans le dos de la défense adverse. L’espagnol déclenchait ses appels systématiquement tant il savait que l’argentin allait le servir.

Mendes n’a pas encore ce réflexe et c’est logique. La saison dernière, il n’y avait rien de préparé et les joueurs étaient livrés à eux-mêmes. C’est un peu comme si Messi et Mendes jouaient leur première saison ensemble finalement. Si Bernat retrouve sa tonicité, le côté gauche pourrait faire des dégâts si les automatismes sont trouvés.

Hakimi meilleur quand il est lancé

À droite, c’est un peu plus compliqué. Messi ne cherche que très rarement Hakimi. Il se sert plus de ses appels pour rentrer à l’intérieur que pour le servir. La saison dernière, ce fut lors des quelques matchs de Ramos, quand il avait joué défenseur axial gauche, que le marocain avait été le plus servi grâce au jeu long de l’espagnol.

Avec Hakimi, le problème est un peu plus compliqué que sa relation avec Messi. Le marocain est plus dangereux quand il arrive lancé. Il suffit de se rappeler son but à Metz la saison dernière, servi par Neymar, celui à Troyes également, ou celui face à Clermont cette saison pour s’en rendre compte. C’est quand il arrive lancé dans le dos de la défense et servi dans le bon tempo qu’il fait la différence.

Or, le PSG évolue souvent très haut et a la possession. Le marocain, quand il reçoit le ballon, est donc souvent arrêté. À gauche, Mendes est capable de déborder en démarrant arrêté, ce qui est moins le cas d’Hakimi. Samedi, face à Montpellier, Mbappé devrait revenir. Le français est celui qui recherche le plus Hakimi, à la façon d’un Messi de Barcelone avec Alba, mais de l’autre côté.

Christophe Galtier va donc devoir trouver le bon dosage, les bonnes courses, les bonnes relations pour que les latéraux apportent un vrai plus à l’équipe. S’il trouve la solution, alors le PSG va s’offrir une palette de plus à une animation offensive qui est déjà très intéressante. Mais surtout, il va s’offrir une variété dont tout le monde va profiter.

crédit photo : PSG.fr

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