Le 11 de légende de Kimpembe prête à confusion
Dans le cadre du cinquantenaire du Paris Saint-Germain, le club organise différents événements dont la réalisation de 11 de légende par certains joueurs de son effectif professionnel. Aujourd’hui, le champion du monde Presnel Kimpembe s’est prêté à l’exercice.
Tout le monde connait Presnel Kimpembe. Aussi intraitable et rude sur un terrain que fantasque au dehors. Lorsque les services de la communication du PSG lui proposent de mettre en place un 11 de légende composé d’anciens joueurs du club, c’est le côté fantasque du joueur que nous retrouvons. Ainsi, son 11 est disposé en 4-4-2 en losange et si certains de ses choix peuvent surprendre, les explications qui vont avec surprendront plus encore.
Dans les cages, « La Force » a décidé de placer Gianluigi Buffon. Il justifie son choix ainsi : « J’ai joué avec lui, c’est une icône du football mondial qui joue encore au haut-niveau à 42 ans ».
Pour sa défense à quatre, le défenseur central a choisi Christophe Jallet au poste de latéral droit. Il justifie son choix avec ces mots : « J’ai joué avec lui, quelqu’un de très drôle qui se dévouait sur le terrain. Il vient de prendre sa retraite et je tenais à lui rendre hommage ». En défense centrale, l’international français a choisi Bruno N’Gotty, « pour son but en finale de la Coupe des Coupes face au rapide de Vienne, un petit boulet de canon » ainsi qu’Antoine Kombouaré que le titi juge comme « un défenseur historique dans l’histoire du club à mes yeux, je l’aime beaucoup et je me retrouve en lui ». Enfin, au poste de latéral gauche, il choisit Maxwell, à propos duquel, il déclare : « j’ai joué avec lui. Nous avons beaucoup échangé et j’ai beaucoup appris à ses côtés. C’est quelqu’un d’humble qui m’a beaucoup appris sur et en dehors des terrains ».
Au milieu de terrain, « Presko » choisit Thiago Motta au poste de sentinelle, un choix qu’il explique pour « sa qualité de passe, son intelligence, ses déplacements. Je pouvais jouer avec lui les yeux fermés ». Au poste de milieu gauche, il nomme Nenê, « pour sa patte gauche incroyable. Il pouvait marquer sur coup-franc, sur penalty et il a fait beaucoup de passes décisives. Il arrivait souvent à débloquer la situation ». Sur la droite, c’est Youri Djorkaeff qui est choisi car « il est dans l’histoire du club. Il a beaucoup marqué ». Enfin, au poste de meneur de jeu, le joueur place Ronaldinho, « une grande icone du club, il n’y a rien à dire. J’ai eu la chance de le rencontrer lorsque j’évoluais en benjamins. J’avais fait une photo avec lui et Modeste M’bami ».
Sur le front de l’attaque, le champion du monde 2018 a choisi George Weah, « pour sa facilité à éliminer les défenseurs. C’est aussi le premier africain à avoir gagné le ballon d’or » ainsi que Pauleta, car il estimé être « obligé de le mettre. Il a marqué tellement de buts. Il restera gravé dans l’histoire du club ».
Les réactions à cette composition le prouvent : il n’est pas si facile de faire l’unanimité dans une tel exercice. Ce 11 de légende laisse provoque beaucoup d’interrogations : pourquoi avoir choisi Djorkaeff, qui bien que vainqueur de la C2, n’aura passé qu’une saison au club ? Pourquoi avoir choisi Buffon ? Pourquoi avoir choisi Bruno N’Gotty, certes buteur lors de la finale de Coupe des Coupes, mais dont le passage au PSG n’aura pas été impérissable ? Pourquoi ne pas avoir sélectionné plus de joueurs de l’ère QSI ? En guise d’explication, nous pourrons avancer la démarche personnelle qu’implique ces listes. De plus, nul doute qu’en 50 ans, le Paris Saint-Germain pourrait disposer de bien plus d’un 11 de légende.
