Parc des Princes
à la uneL'équipeLe ClubLes joueurs

Di Maria, un danger permanent

Angel Di Maria a été le danger numéro un, mercredi soir, face à Metz. Une récurrence, surtout quand Neymar est absent.

Mercredi, alors que le match est entré dans les arrêts de jeu, et que le PSG joue alors à neuf contre onze, Marquinhos allonge vers Di Maria, côté gauche. L’argentin réussit alors un contrôle aérien exceptionnel. À bout de force, il donne ce qu’il lui reste dans les jambes et centre. Oukidja repousse mais Draxler a suivi et envoie le ballon, de la tête, dans les filets messins. C’est la délivrance, un soulagement, alors que le PSG se dirigeait vers un match nul sans marquer de but.

Avant cette action, Di Maria avait été de toutes les situations dangereuses parisiennes. Son positionnement et sa liberté d’action ont posé des problèmes à la défense messine. Et avec lui, on a quand même l’habitude.

La saison dernière, très souvent, il fut très bon, décisif, que ce soit dans la finition ou la dernière passe. Mais il l’est encore plus quand Neymar n’est pas là. Dans ces matchs, l’argentin aimante le ballon, plus libre de venir se déplacer vers l’intérieur du jeu.

Quand le brésilien est là, c’est vers lui que la majorité des ballons vont. C’est lui qui a cette liberté de mouvement et qui vient régulièrement à l’intérieur du jeu. Di Maria est alors plus haut, plus utile pour offrir des solutions de passe vers l’avant à son coéquipier.

Plus recherché quand Neymar n’est pas là

Personne ne dit que le PSG est meilleur sans Neymar. Mais certains joueurs sont moins influents quand il est sur le terrain. Peut-être aussi un peu moins visibles, un peu plus timorés. Et c’est normal, c’est comme ça dans toutes les équipes. Au Barça, Neymar était moins important que Messi. A la Juventus, Dybala est plus libre et plus recherché quand il n’y a pas Ronaldo. Au Réal, Benzema marquait moins et touchait moins de ballons quand il y avait le portugais.

Pour la progression du PSG, il faudrait finalement trouver un équilibre entre l’utilisation de Di Maria et Neymar. D’une part, cela donnerait une variété importante au jeu offensif, presque trop prévisible parfois. Mais surtout, cela permettrait aussi au brésilien d’avoir moins de densité autour de lui, mettant le doute chez l’adversaire en se demandant sur qui va s’orienter l’attaque parisienne : Di Maria ou le brésilien.

Le numéro 11 du PSG a déclaré, il y a quelques jours, qu’il se voyait terminer sa carrière dans le club de la capitale. Quand on voit ses performances, et encore plus quand il est en forme, personne ne l’imagine aller ailleurs aujourd’hui.

Paris United

GRATUIT
VOIR