Il est également confiné et pourtant, il n’a pas hésité à donner de ses nouvelles. Juan Bernat a accepté de faire part de son quotidien à Ambre Godillon, lors d’une interview pour le Paris Saint-Germain.
A.G. Pour un joueur habitué à faire de l’exercice, le confinement c’est pas facile à vivre. Comment tu le vis ?
J.B. Oui, c’est un peu différent, il faut s’habituer à être chez soi toute la journée. Au début j’étais dans un appartement à Paris, je n’avais rien pour m’entrainer donc j’ai acheté un tapis de course. Un peu plus tard, j’ai pu aller en Espagne où j’ai du matériel pour m’entrainer chez moi, comme ça je peux mieux m’entrainer. C’est important de continuer la routine, sinon on ne sait pas quoi faire chez soi, alors j’essaye de faire un peu de sport, de rester en forme.
A.G. Qu’est-ce que tu fais comme activité à la maison ?
J.B. Comme je te l’ai dit du sport. Sinon, j’aime beaucoup les jeux vidéo, les films, les séries. C’est ce que je fais le plus quand je suis chez moi.
A.G. Est-ce que tu as changé tes habitudes ? Tu as de nouvelles activités ?
J.B. Non, rien qui sorte de l’ordinaire. Quand je suis à Paris, je vis avec un ami. Je passe beaucoup de temps chez moi, j’aime bien pour pouvoir me reposer. Quand je peux sortir faire un tour, je le fais, mais quand je suis chez moi, je me repose, regarde des séries, lire un peu, jouer à la Playstation ou à l’ordinateur.
A.G. Avant qu’il y ait cette coupure, tu étais tout juste revenu de blessure, comment est-ce que ça se passe ? Tu as des contacts avec le staff médical, ton programme est plus adapté que les autres ?
J.B. Oui, je me suis blessé début janvier, j’ai été arrêté un mois et demi. J’ai recommencé à m’entrainer avec l’équipe en mars, c’était un peu difficile. A cause du confinement je ne suis pas revenu à mon meilleur niveau, cet arrêt m’affecte un peu, on ne sait pas quand tout reprendra mais bon, j’essaye de m’entrainer à la maison, ne pas perdre le rythme et garder la forme. C’est un moment difficile pour tous, mais j’espère qu’on s’en sortira tous ensemble.
A.G. Est-ce que tu as des contacts avec tes coéquipiers ?
J.B. Oui, on a un groupe WhatsApp où nous parlons, où on s’assure que tout le monde va bien. Pour le moment tout le monde va bien, le plus important c’est la santé.
Je parle un peu plus avec les Espagnols, avec la famille aussi, mais tout le monde va bien.
A.G. Qu’est-ce qui te manque le plus dans ta vie quotidienne ?
J.B. Le football surtout, jouer au Parc, tout. Le quotidien, voir mes coéquipiers pendant les entrainements, les matchs. C’est un grand changement de passer de ça au confinement, mais il faut le respecter et aider en restant chez nous comme le recommandent les autorités.
A.G. En Espagne, comment ça se passe ? Ta famille va bien ?
J.B. Oui, en Espagne ma famille va bien. Nous avons traversé des moments difficiles. Maintenant, on dirait que ça se calme un peu. J’espère que ça se terminera le plus vite possible. Je remercie les hôpitaux, les infirmiers, tous ceux qui aident. (…) Merci beaucoup à eux, ce sont nos héros, on doit être reconnaissants et continuer de les soutenir car c’est grâce à eux qu’on s’en sortira. C’est un moment où nous devons être tous très unis et aller de l’avant.
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