Sauf miracle, c’est donc sans Mbappé que le PSG affrontera l’OL, vendredi soir, puis l’Atalanta le mercredi 12 août. L’absence du Français remet en cause plusieurs choses pour Thomas Tuchel.
On attendait le verdict, avec un peu d’espoir mais de gros doutes. Il est tombé ce mardi : Mbappé devrait être absent trois semaines avant de pouvoir reprendre l’entrainement. Ce qui veut dire, pour l’instant, pas de Lyon et pas d’Atalanta.
Dans le contexte d’une saison normale, ce serait embêtant, mais pas rédhibitoire. Mais quand on sait que Di Maria sera absent pour cause de suspension, et que Cavani n’a pas prolongé, ça devient un sérieux problème.
Face à une équipe de l’Atalanta qui presse très haut, qui laisse des espaces dans son dos, et qui n’a pas des défenseurs très rapide, la vitesse et la prise de profondeur du Français devait être une vraie arme pour faire mal. Et en l’absence de l’argentin, c’est le système qui doit être revu.
Changer de système ?
La question est désormais de savoir si Thomas Tuchel doit se servir du match face à l’OL pour tester un nouveau système, lancer les joueurs qui devraient jouer le quart de finale. Au milieu, l’entraineur allemand a plusieurs possibilités de titularisation et de coaching : Paredes, Verratti, Gueye, Herrera voire Marquinhos. En effet, Thomas Tuchel a déjà utilisé le Brésilien à ce poste et il a souvent répété qu’il l’aimait bien. De plus, avec Kimpembe et Silva, il a deux défenseurs centraux. Ce n’est donc pas une option à écarter. Alors, qui faire débuter et comment ? Le PSG doit-il, dès vendredi, tester un 4-3-3 ?
En attaque, le choix est plus complexe car restreint. Le staff doit-il titulariser Sarabia plutôt que Di Maria ? Il faut bien comprendre que, face à l’Atalanta, les possibilités seront limitées : Neymar, Sarbia, Icardi, Choupo-Moting et Draxler. Quand on sait qu’il va aussi falloir gérer le coaching, Rester en 4-4-2 en lançant d’entrée une attaque Draxler – Neymar – Icardi – Sarabia, ne laisserait alors au coach parisien qu’un choix de remplacement offensif avec le seul Camerounais sur le banc. Reste la solution de débuter dans ce système, puis de repasser en 4-3-3 à un moment dans le match.
Enfin, il reste une dernière solution, peu envisageable au départ mais pas impossible quand on repense à ce qu’a déjà fait Tuchel au PSG depuis qu’il est présent : une défense à trois. Partir avec Marquinhos – Silva – Kimpembe dans l’axe et occuper les couloirs avec Bernat et Kehrer. Reste alors cinq places. On pourrait alors partir avec deux milieux axiaux et trois attaquants, par exemple Paredes – Verratti, Sarabia – Neymar – Icardi, ou trois milieux Paredes – Gueye – Verratti et devant, Neymar et Icardi. Comme ça, ça parait peu probable, mais tout est possible.
Encore une fois, alors que s’avance le quart de finale de Ligue des champions, les certitudes s’envolent, à cause d’une blessure et d’une suspension. Alors, évidemment que rien n’est joué, loin de là même. Mais après quatre mois d’arrêt et seulement deux matchs officiels dans les jambes, le PSG n’avait pas besoin de problèmes en plus. Et finalement, le match face à Sochaux, le 5 août, à huis clos, au Parc des Princes, et qui ne devait être qu’un match pour monter en intensité, pourrait s’avérer un vrai match test pour tester les systèmes.
