PSG v Liverpool 1997 : Le talent puis le courage
En 1996-1997, le PSG dispute sa cinquième demi-finale européenne consécutive. Le défi est grand avec cette confrontation face à Liverpool, match retour à Anfield.
Après sa victoire en coupe des coupes, Luis Fernandez a quitté la capitale et il a été remplacé par le duo Ricardo – Bats, deux autres légendes du club. En championnat, le PSG tente de lutter pour le titre, mais Monaco est intraitable. Le club de la capitale termine 2ème du championnat et se qualifie pour la Ligue des champions. En supercoupe d’Europe, le PSG est balayé par La Juventus (1-6 et 3-1).
En coupe d’Europe, fort de son expérience de quatre demi-finales jouées consécutivement et de sa victoire en coupe des coupes, le PSG continue quand même de briller. Après avoir sorti Vaduz (0-4, 3-0), Galatasaray (4-2, 4-0) et l’AEK Athènes (0-0 puis 0-3), le PSG va donc affronter le grand Liverpool en demi-finale.
Au Parc, le match parfait
Pour ce match aller, le PSG se présente avec une équipe offensive : Lama – Fournier, Le Guen, Ngotty, Domi – Cauet, Guérin, Leroy, Leonardo – Raï, Loko. En face, c’est une grosse équipe qui se présente : James – Harkness, Matteo, Wright, Bjornebye – Mac Ateer, Mac Manamann, Redknapp, Barnes – Collymore, Fowler.
Paris entre bien dans son match et ouvre le score rapidement. Benoit Cauet frappe, James repousse mal. Le Français récupère et glisse le ballon à Leonardo qui ouvre le score. Paris continue de maîtriser le match. Leonardo et le tout jeune Jérôme Leroy sont intenables. Juste avant la pause, Un nouveau ballon mal renvoyé par James arrive sur Raï qui, de la tête, sert Cauet qui double la mise. 2-0 à la pause.
Les joueurs de Ricardo gèrent la seconde période et les quelques sursauts anglais. En fin de rencontre, bien servi par Pouget, Leroy envoie le ballon sous la barre de James. 3-0. Paris va se rendre en Angleterre avec un avantage conséquent.
La pression d’Anfield
Tout le monde sait que la pression va être forte à Liverpool. Il faut que le PSG laisse passer la première vague attendue de forcing anglais. Mais Paris ne tient pas longtemps. Dès la 12ème minute, sur un long ballon dans la surface, Fowler récupère, frappe et ouvre le score. Le mauvais scénario envisagé prend forme. Paris essaie de sortir et de ne pas rendre le ballon trop vite. Cela fonctionne jusqu’à la pause.
En seconde période, Liverpool pousse plus fort, bien aidé par un Anfield bouillant. Paris recule et, à dix minutes de la fin, sur corner, Wright inscrit le deuxième but de son équipe. Il va falloir tenir pour ne pas encaisser ce troisième but synonyme de prolongation.
Anfield fait du bruit, les ballons reviennent en permanence vers la surface parisienne, mais les partenaires de Lama tiennent le choc. Coup de sifflet final. Paris est de nouveau en finale de la coupe des coupes.
Malheureusement, à Rotterdam, face au Barça de Ronaldo, le PSG va s’incliner 1-0 sur un penalty du Brésilien dans une finale où il n’aura pas été surclassé et aura même, en seconde période, été tout près d’égaliser par Cauet, Loko (tir sur le poteau) ou Leonardo. C’est la dernière fois que le PSG jouera une demi-finale et une finale européenne à ce jour.
crédit photos : leparisien.fr