Dans l’histoire du PSG, il y a eu de grands gardiens de buts, souvent internationaux. Suite de notre retour sur les gloires du club avec ceux qui gardaient le temple.
Le PSG a souvent eu des gardiens de buts internationaux. Tous n’ont pas réussi, certains étant complètement pris par la pression autour du club de la capitale. Mais parmi eux, trois ont marqué l’histoire du club :Dominique Baratelli, Joël Bats et Bernard Lama.
Baratelli, les premiers titres du PSG
Le niçois est arrivé au PSG en 1978, après avoir fait partie du groupe de l’équipe de France qui participait à la coupe du monde 1978 en Argentine. Pas très grand, seulement 1,77m, il excelle sur sa ligne et notamment sur les penaltys.
Il apporte sa pierre à la progression du club de la capitale puisqu’il fait partie de l’équipe qui remportera les deux premières coupes de France. Lors de la première, en 1982, en demi-finale, Paris va manquer trois tirs aux buts face au FC Tours. Mais le portier parisien va permettre à son équipe d’atteindre la finale en stoppant quatre tirs aux buts. Il quittera le club en 1985.
Joël Bats, poète efficace
L’ancien auxerrois arrive au club en 1985 pour prendre la relève de Baratelli. Champion d’Europe 1984 avec l’équipe de France, il devient champion de France dès la première saison (1985-1986).
Bats, c’est un poète à ses heures perdues, mais c’est surtout un gardien hors norme. Sur sa ligne, il est impérial, que ce soit au PSG ou en sélection, il fait des miracles. Lors du titre de champion de France, il va permettre au PSG de rester invaincu pendant les 26 premières journées consécutives.
Il arrêtera sa carrière en 1992, un an après l’arrivée de canal+ aux commandes du club. Il reviendra comme entraineur des gardiens de 1996 à 1998, aux côtés de Ricardo, avant de quitter définitivement le club pour rejoindre l’olympique lyonnais.
Bernard Lama, le félin
Quand il arrive pour succéder à Joël Bats, idole du Parc, on doute un peu. Mais il va rassurer tout le monde. Pendant cinq ans, l’ancien lillois va faire des merveilles dans la cage parisienne. Et alors que ses deux prédécesseurs excellaient sur leur ligne, Lama va ajouter deux facettes supplémentaires : les face à face et les sorties aériennes.
Dans les un contre un, il est capable de prendre le ballon sans toucher le joueur adverse et dans des positions de contorsionnistes. Mais que dire de ses prises de balle ? Sur les coups de pied arrêtés et les centres, ils n’hésitent pas à sortir loin de son but pour aller chercher les ballons et soulager sa défense. Et alors que la mode va être à boxer les ballons, Bernard Lama va les capter avec une facilité déconcertante.
Au PSG, il va remporter un titre de champion de France (1994) et la coupe des coupes (1996), entre autres. Il s’en ira, en 1997, à West Ham, mais il reviendra un an plus tard. Son second passage se terminera sur une deuxième place au classement. Il terminera sa carrière au stade rennais.
Pour le reste, le PSG a connu des gardiens qui ont souvent connu des hauts et des bas et qui n’ont pas tous supporté la pression du club. On pense ainsi à Landreau, Letizi, Areola, Trapp, voire Sirigu, même si l’italien avait réalisé deux belles premières saisons.
Cette saison, Paris a peut-être trouvé celui qui marquera l’histoire du club comme le quatrième grand gardien. Keylor Navas, après un peu plus d’une demi-saison, a montré qu’il était de la lignée des trois autres. Alors, peut-être que dans quelques années, lui aussi aura sa place dans cette liste. C’est tout ce qu’on lui souhaite.
