Joyeux anniversaire Raï
Raï fête aujourd’hui ses 57 ans. Une belle occasion pour faire un retour sur son passage au PSG. Une vraie légende.
Quand il débarque au PSG en 1993, Raï est une star au Brésil. Capitaine de la seleçao, il vient de remporter les deux dernières Copa Libertadores (en 1992 et 1993) ainsi que la coupe intercontinentale (en 1992).
Pour son premier match au Parc, il émerveille déjà : un coup du foulard en guise d’ouverture vers Ginola, un but de la tête qui offre la victoire à son équipe sur un centre de Fournier. Tout semble bien parti.
Mais le joueur n’a pas eu de vacances et va souffrir. Il n’est pas influent sur le jeu du PSG et traverse les matchs, perdu sur le terrain. Il arrive à la coupe du monde 1994 avec ce manque de confiance. Après la phase de poule, il va être relégué sur le banc et perdre son statut de capitaine au profit de Dunga.
Sa deuxième saison à Paris part sur les mêmes bases, si bien que le club pense à s’en séparer. Mais il en faut plus au frère de Socratès pour sombrer définitivement. À force de travail et de caractère, il va doucement revenir sur le devant de la scène. Son but face au Barça, en quart de finale retour de la Ligue des champions en est une des preuves.
S’en suivront trois saisons pleines, où il va devenir le capitaine du club, après le départ de Bernard Lama, en plus de l’idole du Parc.
Il quittera le Parc des Princes en larmes
Il réalisera une superbe campagne européenne en 1995-1996. Malheureusement, le soir de la finale, après une petite dizaine de minutes de jeu, il va subir un énorme tacle et va devoir quitter ses partenaires. Heureusement, Bruno Ngotty transformera le coup franc victorieux et le PSG remportera la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe 1996 (1-0 face au Rapid de Vienne). Il sera également un grand artisan du fameux match face au STEAUA Bucarest (5-0) en 1997.
En plus de son talent de footballeur, Raï laissera l’image d’un grand homme, un gentleman, ne faisant jamais de vague, même quand il n’était pas bien. Face à Monaco, en avril 98, pour son dernier match au Parc, il reçoit l’ovation, méritée, de tout le Parc des Princes, qu’il quittera en larmes.
Il quittera la capitale avec un championnat (1994), une coupe d’Europe (1996), deux coupes de France, deux coupes de la Ligue (1995 et 1998) et un trophée des champions (1995). Une vraie légende toujours aussi appréciée quand il revient dans la capitale.