Parce que le PSG a une histoire beaucoup plus vieille que QSI, retour sur des joueurs qui ont marqué le club. On commence avec Dahleb et Susic, les premiers magiciens du Parc.
Le PSG a toujours eu, depuis sa création, des grands joueurs, stars de leur époque. De Baratelli à Cavani en passant par Ricardo, Valdo ou encore Pauleta, nombreux sont ceux qui ont marqué l’histoire du club. Parmi eux, les deux premiers dribbleurs, magiciens, qui ont fait se lever le public du stade de la porte d’Auteuil : Mustapha Dahleb et Safet Susic.
Dahleb, la première idole
Arrivé de Sedan, l’international algérien est la première star du PSG. Le gaucher est un dribbleur hors pair. Il va évoluer pendant 10 ans sous le maillot rouge et bleu et va remporter les deux premières coupes de France du club. Joueur offensif côté gauche, il va pourtant inscrire 98 buts dont 85 en championnat, ce qui en fera le meilleur buteur du club pendant plusieurs années, avant d’être dépassé par Pauleta.
Contacté par les meilleurs clubs français de l’époque, alors que le PSG est un jeune club encore confiné au milieu de tableau de la division 1 (ancien nom de la ligue 1), Mus (son surnom) va rester à Paris, attaché à ce club, bien aidé aussi par l’amour que lui portent le Parc des Princes mais aussi successivement Daniel Hechter puis Francis Borelli.
Susic, le roi de la passe
Pour comprendre l’histoire de Safet Susic au PSG, il faut comprendre son arrivée. Alors qu’il a signé dans deux clubs italiens en même temps (l’Inter et le Torino), il voit ses contrats annulés et est suspendu un an de championnat italien. Paris saute sur l’occasion et le meneur de jeu rejoint le PSG à l’été 1982, il a alors 27 ans. Mais pour un yougoslave, à l’époque, il faut avoir 28 ans pour jouer dans un autre pays. Il jouera donc son premier match sous le maillot parisien lors du dernier match de la saison 1982-1983, face à Monaco.
Il va ensuite devenir le chouchou du Parc des Princes. Les crochets courts, les chaussettes baissés, le corps droit, la tête haute, c’est le style Susic. Mais le plus impressionnant, ce sont ses passes de trente – quarante mètres de l’intérieur du pied, au sol. Exceptionnel.
Surnommé affectueusement « papet » par les supporters parisiens, il quitte le club à 36 ans, lors de l’arrivée de canal+, en 1991. Il reste, à ce jour, un des plus grands artistes, au même titre que Dahleb, à avoir porté le maillot parisien.
