Nasser Al-Khelaïfi : Influenceur numéro 1
Nasser Al-Khelaïfi a été nommé par France football comme l’influenceur numéro 1 sur la planète football. Un choix dicté par les multiples casquettes portées par le président parisien et son influence grandissante depuis son arrivée en 2011.
Devant Cristiano Ronaldo et Gianni Infantino, qui complètent le podium, Nasser Al Kelaïfi arrive en tête des personnes les plus influentes du monde du football dans un classement établi par l’hebdomadaire France football.
Ce choix a été dicté par les différents rôles qu’occupent le qatari : Président du PSG, Président de Bein Media Group, membre du comité exécutif de l’UEFA en tant que représentant de l’Association Européenne des clubs (ECA).
Sa position chez Bein est évidemment un facteur essentiel. La présence du média partout dans le monde le place comme un intermédiaire incontournable des droits télé du sport numéro 1 des États-Unis au Canada en passant par l’Asie et l’Afrique.
Le PSG, une marque devenue mondiale
Nasser Al-Khelaïfi a également obtenu cette place grâce à son travail au Paris Saint-Germain. A la tête du club de la capitale depuis 2011, il en a fait une marque mondialement connue et reconnue.
Le PSG est passé de 500 000 suiveurs sur Facebook à plus de 40 millions. Sur Instagram, le club est suivi par 29 millions de fans les ventes de maillots ont explosé passant de 44 000 en 2011 à plus d’un million aujourd’hui. Dans ce cas, le choix de partenariat avec la marque Jordan a fait exploser la place du club parisien sur le marché. Désormais, des stars comme Beyonce ou Justin Timberlake s’affichent avec des tenues aux couleurs du club. Le PSG est également devenu un club important en terme de palmarès, même si la Ligue des champions lui échappe toujours.
Le PSG a intégré le top 5 des clubs qui généraient le plus de revenus avec plus de 600 millions d’euros. L’arrivée de joueurs stars comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, mais aussi Cavani, Di Maria, Mbappé et Neymar ont beaucoup compté dans cette renommée exponentielle.
Une interview sous le signe de l’humilité
Interrogé par l’hebdomadaire sur cette place de numéro 1, le président parisien fera preuve d’une grande humilité en déclarant qu’il ne se voyait pas comme le personnage numéro 1 du football. « Quand on a de l’influence, vous ne devez jamais être complaisant ou arrogant pour penser que vous avez déjà atteint le succès. La clé, c’est d’être toujours prêt à apprendre et à écouter », affirme-t-il. Il ajoutera que les paillettes et le pouvoir c’est bien pour la vanité, mais c’est tout.
Quand il évoque son histoire au PSG, il va parler de Zlatan qui, pour lui, a su amener des choses essentielles dans le fonctionnement du club et dans sa professionnalisation : « Par son caractère, son leadership, son charisme, Zlatan a fait avancer les choses. Pendant quatre ans, il a su nous faire progresser sur le terrain mais aussi dans beaucoup de détails du quotidien ». Avec le suédois, David Beckham est un des noms qu’il cite en déclarant que « même s’il n’est pas resté longtemps, son investissement à l’entrainement, son souci du détail, sa détermination, son goût pour le travail d’équipe ont été des atouts extrêmement précieux ».
Enfin, il expliquera que même si le PSG a bien grandi, le projet n’en est qu’à ses débuts : « Je suis très fier de ce que nous avons accompli, mais nous ne sommes encore qu’au début de cette aventure. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir ». Un message rassurant pour ceux qui imaginent le Qatar se retirer après la coupe du monde 2022.
Dossier à retrouver dans France Football à paraitre mardi 19 mai.
