« Je me suis dit : « C’est une chance unique… » »
Leandro Paredes a débarqué l’hiver dernier en provenance du Zénith Saint-Pétersbourg pour étoffer le milieu de terrain. L’international argentin s’est exprimé dans le magazine du PSG, lui qui était interrogé par Didier Roustan.
Extraits.
DR : Alors Leandro, comment se passe ton adaptation au Paris Saint-Germain ?
LP : De façon très positive. J’ai la chance d’avoir rejoint un grand club, dans une ville magnifique et avec d’excellents coéquipiers. On peut se dire parfois que ça va être difficile de se retrouver dans un groupe avec autant de grands joueurs, mais ils m’ont tous très bien accueilli et cela m’a beaucoup touché. J’ai été également impressionné par la ferveur des supporters du PSG, que ce soit au Parc ou lors d’un déplacement comme celui à Old Trafford.
DR : Quelle fut ta première réaction quand tu as appris la volonté du PSG de te recruter ?
LP : Quand mon agent m’en a parlé la première fois je me suis dit : « C’est une chance unique. » Dès lors il était clair pour moi qu’il faudrait faire tout son possible pour rejoindre le Paris Saint-Germain. J’ai aussi parlé avec mon entraîneur du Zénith, Sergeï Semak car je savais qu’il avait joué à Paris (2005-2006). Il m’a compris sur le fait que je ne voulais pas passer à côté d’une opportunité aussi exceptionnelle dans une carrière.
DR : Ton nouvel entraîneur, Thomas Tuchel, que te demande-t-il en priorité ?
LP : D’aider l’équipe, de contribuer au maximum à la possession du ballon. De sentir les rythmes du match pour tranquilliser le collectif quand c’est nécessaire. C’est un excellent coach auprès de qui je vais beaucoup apprendre.
DR : Quel regard portais-tu sur le Paris Saint-Germain avant d’y signer ?
LP : Le regard qu’on porte sur les très grands clubs, sur ceux qui se battent chaque saison pour remporter des titres. C’est important de sentir de fortes ambitions quand on rejoint un nouveau club. Le PSG est un club dont on parle beaucoup chez moi en Argentine. Il est très suivi par les passionnés du football.
DR : Au début, tu évoluais comme numéro 10, puis une fois en Italie, ou tu signes à l AS Roma en 2014 tu finiras aligné comme meneur de jeu reculé, juste devant la défense centrale. Comment s’est effectuée la transition ?
LP : C’est l’entraîneur pendant mon prêt par la Roma à Empoli (Marco Giampaolo en 2015/16) qui m’a demandé de jouer dans cette position afin de consolider la possession du ballon. Je me suis plu dans ce rôle et depuis je me suis fixé à ce poste. C’est vraiment la position qui me convient. Dans ce profil de meneur de jeu devant la défense, j’admirais beaucoup Fernando Redondo. Ces dernières années, j’ai apprécié aussi le jeu de Sergio Busquets, d’Andrea Pirlo ou encore de Toni Kroos. Je comprends qu’on me décrive comme un joueur plus élégant que véritablement agressif dans son jeu, même si je joue avec cette grinta très sud américaine (Sourire) ! Je suis un joueur dont le jeu avec le ballon doit aider l’équipe à trouver de la sérénité à certains moments du match.