Carlos Bianchi à propos de Cavani : » Il a un grand sens du sacrifice pour ses coéquipiers. »
Peu de supporters se souviennent de lui et pourtant, à l’époque, Carlos Bianchi avait marqué l’histoire du PSG. Rouge et Bleu de 1977 à 1979, l’attaquant argentin avait inscrit 71 buts en 80 matchs, une performance particulièrement impressionnante même à l’époque. Aujourd’hui, il a souhaité rendre hommage à Edinson Cavani lors d’un entretien pour Ouest France. Extraits.
Les deux joueurs auront marqué l’histoire du PSG, et avec le départ d’Edinson Cavani c’est une page qui se tourne, toutefois, l’Uruguayen a réussi à se faire une place parmi les plus grands attaquants Rouge & Bleu, c’est du moins ce qu’affirme Carlos Bianchi quand on lui demande si l’international de la celeste était le meilleur : « Bien sûr, tout simplement, parce que c’est celui qui a marqué le plus de buts. Après, oui, Ibrahimovic était très fort techniquement. Oui, Pauleta était un renard de surface. Oui, Bianchi était un grand buteur opportuniste dans une équipe quelconque. C’est selon le goût de chacun. »
Au-delà de ses talents de buteur, il faut admettre qu’Edinson Cavani est effectivement à part, là où la majorité des attaquants ne cherchent qu’à marquer, le numéro 9 est bien différent, et dispose d’une qualité que les autres n’ont pas : « La générosité. Nous, les attaquants, on aime planter des pions, le reste, c’est de la comédie ! Cavani est différent. Il marque, bien sûr, mais il a un grand sens du sacrifice pour ses coéquipiers. (…) Mbappé et Neymar n’ont pas cette qualité de sacrifice et pensent davantage à leur jeu. Cavani, lui, se sacrifie pour l’équipe. Je ne connais aucun autre attaquant avec ce profil ! C’est un buteur très rare. »
Ainsi, malgré un départ difficile à digérer pour bon nombre de fans, il est tout de même important de comprendre que de nos jours le football est le miroir de la société, et qu’il est fort probable qu’Edinson Cavani l’est compris aussi bien que Carlos Bianchi : « Ça me fait de la peine. Le football aujourd’hui, c’est la société. On prend des décisions jugées utiles, mais sans sentiment. Arrive un moment donné où un club n’a plus besoin de vous, et bien, c’est simple : il ne vous garde pas. Et cela, très vite. Quand on a besoin de vous, on serait prêt à faire n’importe quoi. Mais dès que ce n’est plus le cas, on vous met dehors. »
Source : Ouest France