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Histoire du PSG période 2006 – 2011, meilleur et pire joueur : Deux mauvais Brésiliens peuvent en cacher un bon

Si lors de sa période de vaches maigres sportives, le PSG aura tout de même vu signer quelques joueurs de bonne facture comme Claude Makélélé, Ludovic Giuly ou Nenê, l’époque Colony est surtout marquée par des arrivées lunaires comme celles de Mateja Kezman ou des deux escroqueries brésiliennes Everton et Souza. Notre top et flop.

 

Flops : Everton-Souza, joga mochito

Mercato dhiver 2008. Paris a la tête dans le sac au cours de cette saison qui restera comme la pire de son histoire. Paul Le Guen demande des renforts offensifs mais rien n’arrive. En catastrophe, le 31 janvier, dans les dernières minutes du mercato, les dirigeants parisiens enrôlent deux jeunes Brésiliens sur les conseils de Valdo : Willamis Souza (São Paulo FC) à qui on floque le numéro 10, et Éverton Santos (SC Corinthians). Le tout pour 6 millions d’euros. Le pire doublé de l’Histoire du PSG depuis Luccin-Dalmat. Dès le premier entrainement, Jérôme Alonzo remarque que« les deux truffes brésiliennes n’ont même pas le niveau CFA ». Everton qui compare alors son jeu à celui de Robinho, ne joue que 3 minutes sous le maillot parisien avant d’être envoyé en CFA par Paul Le Guen et de gagner le surnom de « Jean-Claude Robignaud » au sein-même du vestiaire. Au JDD, Sylvain Armand dira : « Lui et Souza étaient arrivés en costard pour se présenter au Camp des loges. Quand on les a vus, sapés comme ça, on s’est dit : Wouah ! Le mec il se prend pour Robinho. Après le premier entraînement, on s’est dit : Merde, on ne doit pas parler du même Robinho ! »

 

Top : Nenê, cœur avec les doigts

Si le recrutement d’Everton et Souza symbolise les années galère du club de la capitale, toujours en quête des nouveaux Raï et Ronaldinho, c’est un autre brésilien qui redonne ses lettres de noblesse à filière brésilienne du PSG : Anderson Luis de Carvalho, dit Nenê. Acheté le 12 juillet 2010 à Monaco pour seulement 5,5 millions d’euros, Nenê marque dès son premier match face à Saint-Etienne et s’impose immédiatement dans l’équipe d’Antoine Kombouaré. Lors de ses trois saisons sous le maillot parisien, il enquille 48 buts en 112 matchs et, plus que tout, ravive l’étincelle dans les yeux des supporters parisiens avec des gestes techniques incroyables. Généreux, sous-coté, et particulièrement apprécié par le public du Parc, Nenê incarne le renouveau parisien, le joueur trait d’union entre le PSG des années sombres et l’arrivée des Qataris.

 

Thibault Girardet

affiche en-tête : JBO Graphic

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