A bientôt 33 ans, Edinson Cavani enchaîne les blessures et les semaines d’absence. Une situation frustrante pour le meilleur buteur de l’histoire du PSG. Et un pas de plus vers une fin de contrat en juin prochain.
Le temps. Ce cruel ennemi. On croit l’user mais c’est bien lui, jour après jour, qui nous abîme. Dégradation physique inéluctable, érosion du corps et de l’esprit que même un guerrier comme Edinson Cavani ne peut combattre. C’est triste et beau à la fois. Car si chaque minute nous rapproche de la fin, elle nous rappelle les merveilleux souvenirs d’une jeunesse que l’on croyait éternelle.
Ces quelques lignes ne sont évidemment pas le point de départ de la nécrologie de l’attaquant uruguayen. Ni de l’annonce de son départ de Paris ou de sa retraite sportive. Non, il s’agit juste de rappeler qu’Edinson Cavani aura 33 ans cet hiver, que les années pèsent plus que jamais sur ses muscles fatigués et que son avenir au PSG pourrait aussi se décider sur ce terrain miné.
Trop de blessures pour être prolongé ?
Pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? Le Matador, en fin de contrat en juin prochain, ne tue plus grand-monde ces derniers temps, si ce n’est son impatience et son ennui lors de ses passages répétés à l’infirmerie. Plus de 180 jours d’absence en l’espace de quatorze mois et ce sentiment persistant que sa hanche abimée ne lui permettra plus d’enchaîner. Ni de prolonger.
C’est de toute façon le cours de l’histoire. Le scénario qui se dessine entre un joueur adulé et des dirigeants prêts à le lâcher. La confirmation aussi que l’amour ne dure que sept ans et que la boucle sera bientôt bouclée. Une séparation à l’amiable, une fin de contrat festive, un « au revoir » programmé où tout le monde y trouvera son compte.
La succession de Cavani a déjà commencé
Il est certain que Cavani aurait bien aimé prolonger. Mais un dernier gros contrat en Espagne ou en Italie devrait l’aider à se consoler, avec une grosse prime à la signature à la clé. Voilà de quoi redonner le sourire au meilleur buteur de l’histoire du PSG, moins rayonnant ces derniers temps, conscient peut-être également que sa succession a déjà commencé. Car l’avenir du PSG s’appelle Mbappé.
L’avenir à Paris passe également par Icardi. Un attaquant avec un profil plus technique que celui de Cavani. Un joueur qui parle surtout le même football que Tuchel et que le coach allemand veut voir briller, aux côtés de Neymar, Di Maria et Mbappé. Il n’y a presque plus de place dans ce schéma pour le solitaire uruguayen. Mélange d’incertitude, d’ingratitude et de fatalité. Une chose est certaine en revanche : une page va bientôt se tourner.
